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sucreries & moutarde — libre

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Mer 19 Déc 2018 - 10:56
Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


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Une journée de Décembre 1970.

Alaryc, qui s’est assis le dos à la cheminée qui dégage une chaleur plus que chaleureuse, se laisse tomber contre le dossier de sa chaise, desserrant d’un geste lent son écharpe. En attendant sa camarade, l’étudiant de cinquième année jette un regard rapide dans la salle. Beaucoup d’élèves de l’école discutent et chahutent entre eux, d’autres au contraire discute discrètement. Ils remarquent aussi les regards inquiets sur les visages des habituels clients des Trois-Balais. Le regard du préfet s’arrête sur un groupe d’étudiante à en croire la couleur de leurs écharpes, elles appartiennent à la maison Gryffondor. Les filles se tournent en direction de Ryc et se mettent à glousser. En tant normal, l’attrapeur de l’équipe de Quidditch aurait joué de sa beauté pour conquérir pour une après-midi le cœur de la fille visé, mais aujourd’hui, il n’a pas envie de jouer les Casanova. Il hausse un sourcil, laissant apparaître une mine de ‘’dégoût’’ avant de reposer son attention sur Théodora, qui revient avec leurs breuvages.

Alaryc attrape sa shop, buvant une gorgée de ce délicieux breuvage. L’adolescent ne peut s’empêcher de pousser un soupire de bien-être lorsque le liquide descend le long de son gosier. Le Poufsouffle repose sa bièraubeurre sur la table tout en écoutant sa camarade. Noël, pourquoi a-t-il fallu qui lui parle de ces vacances, alors que lui chaque année, il passe de mauvaise vacances. « Je pense que je vais faire la même chose cette année. Je ne suis pas spécialement fan de cette période et puis, je pense que je serais très bien tout seul, enfin je crois » Il affiche un faible sourire. Il baisse pendant un laps de temps son regard sur ses mains qu’il vient de les croiser sur la table. Un des souvenirs de noël lui revient en mémoire, mais il le chasse en secouant la tête de gauche à droite, pour relever son regard sur celui de l’étudiante. En la regardant, Alaryc remarque une sorte d’anxiété émané d’elle. Un sourire taquin vient se dessiner sur les lèvres du cinquième année. « Tu sais Théo, je ne vais pas te manger, enfin sauf si j’ai une faim de loup…. » D'accord, ce n’était peut-être pas la meilleure façon de détendre l’atmosphère, mais, au fond de lui, l’adolescent espère que la préfète va réussir à se détendre. « Tu sais, malgré les rumeurs qui cours sur moi, en tant que coureur de jupons… Sache que je ne suis pas un salaud et que je ne m’amuserais pas avec les sentiments amical ou détestable que tu peux ressentir pour moi. »

Bien que ça fasse cinq ans déjà que les deux jeunes nouveaux préfets se côtoie, ils ne se sont pas réellement parler et Ryc s’en veut terriblement d’avoir mis autant de temps pour adresser la parole à Théo. Ca ne fait même pas une heure que les deux adolescents se parlent, et pourtant, il apprécie déjà la sorcière. Pourquoi ? Premièrement, parce que Dora ne se comporte pas comme le reste de la jante féminine. Elle ne se met pas à glousser de façon idiote à chaque fois qu’Alaryc passe dans une pièce, et deuxièmement parce qu’il apprécie le fait qu’elle soit naturelle, qu’elle n’essaye pas de faire son intéressante pour attirer l’attention sur elle. « Théo, je regrette de ne pas t’avoir parlé beaucoup plus tôt. Tu as l’air d’être une personne vraiment intéressante et si tu le veux bien, je souhaiterais apprendre à te connaître un peu plus… » Bien que l’attrapeur de Quidditch soit populaire à cause de son physique et que grâce à ça, il arrive à attirer certaines filles dans son lit, il n’a pas de véritable ami. Le jeune homme passe le plus clair de son temps seul dans son coin, et il commence à en avoir marre de ne pas pouvoir se confier sur ce qu’il peut ressentir par rapport à sa famille. « Enfin, si tu es d’accord bien sûr »


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Ven 21 Déc 2018 - 21:42

Ou il est prouvé que le besoin de sucre ne justifie pas l’achat d’une demie livre de friandises...
Et Théodora parti d’un grand éclat de rire. Normalement, elle riait sous cape et ne le montrait pas, mais cette tentative de briser la glace était si sincère et désespérée qu’elle riait de bon cœur. Elle prit une autre gorgée de sa boisson – elle adorait cette boisson, mais ses parents n’en étaient pas friands. Elle reprit son sérieux, gardant néanmoins un grand sourire, qu’elle avait de travers et qui faisait briller ses yeux bruns comme deux scarabées.
Ce n’est pas très fairplay de ma part, mais c’est vrai que j’y ai un peu cru – j’ai eu très peur quand j’ai été nominée comme Préfète avec toi. Confia Dora avec un sourire perdu au-dessus de sa chope de boisson. Il fallait dire que tous les deux avaient leur lot de préjugés à traîner sur leurs épaules. Alaryc était un coureur de jupons, dont la réputation était parfois salie par des jeunes filles éconduites. Quant à Théodora, elle était cette fille en surpoids, avec une tignasse violette, la peau mate, des lunettes et ce caractère qui semblait aussi changeant que la météo hivernale – une bonne élève qui pourtant préférait se salir dans les plantes et passer son temps plongée dans les bouquins. Mais les gens aiment à dire que je suis simplement la petite grosse bizarre de chez Poufsouffle, celle qui a des cheveux violets, une chouette effraie et qui tricote pour se calmer. Ajoute Théodora avec un petit rire.
Et c’était le cas, sans aucune amertume elle savait qu’elle était perçue ainsi, et à vrai dire ça la dérangeait de moins en moins, elle était peut-être bizarre, mais d’un autre côté cette bizarrerie lui assurait que seuls les gens sincères s’intéressent à elle – ou les gens cruels, mais ces derniers pouvaient tout aussi bien finir à l’infirmerie. D’un autre côté, Alaryc faisait partie des gens qu’elle craignait, parce que populaire – et elle avait déjà surpris d’odieuses conversations de filles éconduites, cela ne faisait pas du jeune homme un salaud, mais ça faisait de son entourage la cible de menus quolibets qu’elle aurait du mal à vivre. A vrai dire en lisant son nom sur la liste des Préfets elle avait eu grande peur, déjà qu’elle ne s’attendait pas à devenir préfète à sa cinquième année, mais alors si en plus elle était la collègue d’un des garçons les plus populaires de sa maison s’en était fini de sa tranquillité. Alors bien sûr, comme ils ne se parlaient pas, personne n’avait soupçonné quoi que ce soit et on avait fichu une paix royale à Théodora Puffett et à ses plantes, ses carnets d’herbologie et son rat.
Cependant elle découvrait avec joie qu’il semblait être un garçon sensible, solitaire, et qu’une amie ne lui ferait pas de mal. Dora aimait écouter et rassurer les gens – c’est ce qui faisait d’elle une bonne préfète et qui rassurait les premières années sous sa coupe visiblement. Et, par les temps qui couraient, il n’y avait rien de mieux que d’avoir un ami en qui avoir confiance. Bien sur que la confiance prendrait du temps à se construire, mais en à peine une heure, elle avait suffisamment apprécié le jeune homme pour accepter de menus quolibets si ça signifiait qu’elle avait un ami.
Je regrette aussi de ne pas être passée outre les racontars de tes admiratrices… Mais j’avoue que tu m’intimidais un peu, disons que je n’ai jamais eu les relations faciles avec les gens de mon âge. Admit Dora avec un moue un peu gênée. Mais à la fois, c’était la sécurité, elle savait comment les filles étaient entre elles et puis… On aurait pu se moquer de lui parce qu’il lui parlait. Dans ce cas… Amis ? Enfin, si ça te convient bien sûr ! Et Dora tendit la main par-dessus la table. Enfin, nous sommes déjà collègues d’insignes ! Plaisanta Théodora avec un sourire amusé. Puis elle reprit un ton sérieux et assez solennel. Cependant, je ne voudrais pas que tu entache ta réputation, je veux dire, bien sûr que je te trouve appréciable comme garçon ce n’est pas le problème, mais tu n’as pas peur que fréquenter la préfète bizarre te nuise à la longue ?
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Mer 2 Jan 2019 - 11:08
Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


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Une journée de Décembre 1970.

Lorsqu’Alaryc balance une boutade pour essayer de d’étendre l’atmosphère, afin que sa camarade préfète se sente un peu plus à l’aise, il lève un sourcil en entendant le rire franc et sincère de Théo. Même si au fond de lui, il sait que sa camarade se moque gentiment de lui, il affiche quand même un sourire en coin, fière d’avoir réussi à la faire rigoler. La remarque que vient de lui lancer sa camarade de cinquième année lui faire perdre son sourire et le jeune homme se contente de la regarder sans rien dire. Est-ce qu’elle aussi s’amuse à lui faire des blagues ? Après quelques minutes de silence, Yaxley laisse apparaître un nouveau sourire sur ses lèvres. « Sérieusement ? Tu as vraiment eu peur ? » Pendant un bref instant, le jeune garçon lève les yeux de sa camarade pour le poser dans la pièce, afin d’observer les gens qui les entourent et de regarder les nouvelles têtes qui débarquent dans le bar. Pendant ce temps, il remarque qu’un groupe de filles ne cessent de les regarder et n’hésitent absolument pas à chuchoter entre elles toutes les deux secondes. Yaxley junior fronce les sourcils. C’est dans ces moments précis qu’il aimerait pouvoir être Legilimens, afin de pouvoir lire dans l’esprit des gens. N’arrivant absolument plus à supporter cette vision, le Préfet repose toute son attention sur sa camarade, en secouant doucement la tête de gauche à droite pour contredire les dires qu’elle vient de lui annoncer. « Arrêtes Théo, tu n’es pas bizarre. Tu es toi et tu es très bien comme tu es. Si j’avais été moins idiot de jouer avec mon apparence, je me serais approché de toi beaucoup plus tôt, non pas pour jouer de mon charme, mais pour apprendre à te connaître. » L’étudiant de cinquième année marque une légère pause avant de reprendre la parole. « C’est pour ça que je saisis cette seconde chance. Afin de ne pas pouvoir refaire les mêmes erreurs que dans le passé. »

Alaryc n’a jamais ou du moins, n’a pas encore compris pourquoi il était revenu au temps de son adolescence. Lui qui, malgré les apparences de gentil garçon, était devenu un mangemort. Pour quelle raison ? Il ne le savait pas lui-même. Il sait souvent dit que c’était parce qu’il voulait impressionner sa famille, mais au fond de lui, il savait que même en intégrant les rangs du mage noir, il n’aurait jamais l’amour qu’il a tant espéré de ses proches. Un fin sourire vient se dessiner sur les lèvres du jeune homme, suite à la phrase que vient d’annoncer sa camarade. Il lui attrape doucement la main, qu’il serre délicatement, en faisant un mouvement de haut en bas. « Amis » La nouvelle phrase que lui balance sa nouvelle amie le fait sourire de plus belle, le faisant même pouffer doucement. Il secoue doucement la tête avant de reposer ses yeux dans ceux de Dora. « Tu veux savoir la vérité Théo ? » Le préfet marque une nouvelle pause, tout en prenant cette fois-ci un ton sérieux. « J’ai déjà eu une réputation plus qu’entaché étant donné, que j’avais rejoint les rangs de tu-sais-qui. Je n’ai pas envie de revivre ce genre de réputation, et je peux te jurer, que ce n’est pas le fait d’être ami avec toi qui entachera quoi que ce soit. »

Yaxley Junior attrape sa shop de bièraubeurre, afin de pouvoir déguster les dernières gouttes de ce breuvage qu’il affectionne tant. Il se relève, retire son écharpe qu’il positionne sur le dossier de sa chaise, vu la chaleur qui se dégage de la cheminée. « Une nouvelle tournée ça te tente ? Ou tu préfères retourner au château ? »




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Mer 2 Jan 2019 - 19:39

Ou il est prouvé que le besoin de sucre ne justifie pas l’achat d’une demie livre de friandises...
Je suis on ne peut plus sérieuse Yaxley. Affirma Théodora avec un sourcil levé.

Elle se souvenait également du fait qu’autrefois, enfin dans le premier autrefois, elle avait sérieusement eu le béguin pour lui lors de sa sixième année, dieux mercis elle n’avait jamais osé lui parler autrement que pour les échanges polis des deux Préfets. En vérité, à bien y réfléchir elle avait eu le béguin pour au moins trois garçon, un béguin qui naturellement n’avait jamais rien donné – et pour sa honte, elle était morte à vingt-et-un ans, vierge et célibataire.

Attention, à t’écouter on pourrait croire que tu essaies de me draguer ! Plaisanta Théodora, néanmoins intérieurement pétrifiée, car dans ses souvenirs précédents comme actuels, ça ne finissait jamais bien quand on était gentil avec elle. Elle anticipait d’ailleurs déjà sa sixième année en se disant qu’après tout, un bal de fin d’année pouvait tout aussi bien se vivre depuis sa salle commune avec une boîte de chocolats et un bon livre. On fait tous ce genre d’erreur, je me suis bien fiée à ton apparence plutôt qu’à ce que j’aurai pu apprendre de toi en te parlant.

A vrai dire, je devrais également me fiche de ma réputation ou de ce que l’on dit de moi, dans six ans je vais surement mourir. Mais jamais Théodora ne pourrait dire ça à haute voix, surtout après ce qu’il venait de dire, et si c’était lui qui l’avait tuée ce soir-là ? En vérité, elle se demandait si son meurtrier ne parcourait pas les murs de l’école en ce moment même. Pourtant, ce n’est pas la première chose qui lui vint à l’esprit, la première question qui lui passa les lèvres ne fut qu’un seul mot. Elle soutient son regard quelques instant, puis se détourna légèrement, ses doigts glissants sur le rebord de sa choppe dans un geste compulsif trahissant sa soudaine anxiété.

Pourquoi ? Souffla Théo au-dessus de sa chope de bièraubeurre – plus surprise qu’horrifiée, en soi elle semblait immunisée à une sorte de surprise terrible, elle s’attendait à voir arriver quelqu’un sautillant, lui annonçant gaiment qu’il comptait la tuer comme prévu, comme la dernière fois. Enfin, je veux dire que Poufsouffle n’est pas reconnue pour être une maison produisant des mages noirs, je suppose donc qu’il a dû t’arriver quelque chose qui… Oh pardon, je ne devrais pas… S’interrompit la jeune fille, elle noya son regard dans sa choppe et la termina en une longue gorgée pour également avaler sa bêtise. Elle venait d’encore une fois se fier à l’apparence – de ce qu’elle avait retenu, d’oublier que c’était une seconde adolescence et elle se souvint. Le nom Yaxley avait été prononcé au Bureau des Aurors par ses supérieurs de l’époque, mais jamais ça ne lui était venu à l’idée que son ex-collègue Préfet soit devenu un Mangemort. Ceci c’était tout comme la plupart de ses camarades ne l’auraient pas cru s’ils avaient appris qu’elle était Auror elle-même… D’ailleurs elle se demanda brièvement si son amitié n’était pas uniquement motivée par son envie de changer son avenir précédent.

Elle n’osa rien demander de plus, comme par exemple ce qui s’était passé après 1976 – elle en avait eu des bribes, mais à vrai dire c’était trop douloureux à entendre. Ses frères et sa famille n’en avaient pas parlé, la vérité c’était que tout le monde avait peur d’en parler dans son foyer. Elle n’osa pas demander à sa mère si elle avait survécu longtemps après sa mort, si ses frères avaient survécu aussi, à vrai dire la plupart des gens dans sa famille préféraient oublier et ne rien dire – apparemment, tout avait plus ou moins mal fini pour les Puffett, chacun dans leur genre n’avait pas vraiment fait long feu en tant que traître à leur sang notoire.

Une autre choppe me dérangerait pas, mais si tu préfères rentrer c’est comme tu veux… je ne voudrais pas abuser de ta gentillesse non plus. Théodora était gênée et à la fois admirative. Il voulait changer le futur, changer son futur, et à la fois une question taraudait Dora, et si ce jeune garçon mourrait si elle n’était pas là, pourrait-elle se regarder dans un miroir pour le reste de ses tristes jours ? C’était ce que lui avait dit son père, que sert de vivre si on a laissé mourir ceux que l’on a promis de protéger.

Après la mort de mon père, je suis devenue Auror, alors que c’est bien la dernière chose à laquelle je pensais à cet âge… Confia Théodora, elle pianota nerveusement sur la table – cela suffisait information, c’était le mieux encore. Elle préférait se demander pourquoi elle n’avait pas pris le vol sur balais sérieusement dès maintenant – puisque des années plus tard il s’avéra qu’elle était plutôt douée en vérité, plutôt que de se demander ce qu’elle ferait après la mort de son père sachant qu’il ne reculerait pas et qu’elle non plus.

Mon dieu, ça finissait par être déprimant, elle secoua la tête pour oublier ce à quoi elle réfléchissait et préféra se concentrer sur la nouvelle choppe pleine qui venait d’arriver. Je me demande si on peut changer l'avenir, si on a une chance de tout change ou si rien ne peut vraiment être modifié... Enfin, si certains détails doivent rester tels qu'ils étaient... Qu'est-ce que tu en penses ?

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Jeu 3 Jan 2019 - 11:08
Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


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Une journée de Décembre 1970.

« Je reviens toute suite alors. » Le sorcier de quinze ans affiche un sourire tout en récupérant les deux shops vides afin de pouvoir demander à la propriétaire, Madame Rosmerta une nouvelle tournée de sa délicieuse boisson. Le temps qu’elle le fasse, Alaryc replonge une fois encore son regard dans la pièce. Beaucoup de monde se trouve dans les Trois-Balais. Des personnes âgées, d’autres un peu moins âgées et des étudiants du collège Poudlard. Heureusement pour l’adolescent, la propriétaire des lieux revient vers lui avec les deux shop pleines. Il la remercie et attrape les derniers gallions qui se trouvent dans sa poche pour pouvoir payer les deux tournées. Le sorcier récupère ensuite les deux breuvages pour pouvoir retourner auprès de sa camarade, afin de pouvoir continuer à papoter tranquillement.

Le préfet de la maison des jaunes et noirs, laisse échapper un rire franc et sincère suite à la remarque de sa camarade. En temps normal, c’est ce qu’aurait fait le Yaxley pour mettre beaucoup plus facilement une amitié dans sa poche. Jouer le garçon gentil et attentionné, - non pas qu’il ne le soit pas en tant normal - mais, avec certaine fille, c’est beaucoup plus facile de jouer. Alors qu’en étant en présence de Théodora, Alaryc n’a absolument pas envie de jouer les idiots, pour ne pas dire un autre mot plus méchant. Yaxley junior a réellement envie de saisir cette nouvelle opportunité de pouvoir changer son futur. Un sourire amusé vient alors prendre place sur les lèvres de l’adolescent. « Et, ça te dérangerais que ça soit le cas ? » Le cinquième année hausse un sourcil, laissant également apparaître de magnifique dent blanche, pour tenter de jouer les faux Don Juan avant de reprendre son sérieux. « Je te rassure, je ne jouerais pas avec toi, je serais totalement… Moi. »

Le cinquième année marque un temps de pause. Le fait de se rappelait sa première vie lui fait beaucoup de mal à l’intérieur. Cette nuit, encore, il a refait ce même rêve. Le rêve où il se retrouve dans une rue de Londres en pleine nuit. Alaryc est habillé de noir, portant un masque sur le visage avec que l’on ne puisse pas le reconnaître. Autour de lui, il y a d’autre personne, habillé exactement comme lui. Ils attendent que le jeune garçon se décide à pénétrer dans la maison, pour pouvoir ensuite rapporter comme de bon toutous à leur maître s’il a oui ou non réussi la mission d’intégration au sein des mangemorts. Il se souvient également des visages apeuré qui le supplier de ne pas les tuer, des enfants qui pleurer et hurler de peur… Et si c’était la famille de Théo... À cette pensée, le jeune homme commence à se sentir très mal, son pouls s'accélère doucement dans sa poitrine.

En pensant à ce souvenir plus que douloureux pour l’adolescent, Ryc ne fait absolument plus attention à sa camarde, et par conséquent, n’écoute pas sa première question. Ce n’est uniquement qu’au moment ou Théo prononce le mot ‘’Poufsouffle’’ et ‘’Mangemort’’ que le sorcier comprends enfin la question de la préfète. La fameuse question pourquoi. Il prend une grande inspiration, tout en relevant doucement la tête en direction de Théo, pour positionner ses yeux dans ceux chocolat de la préfète. « Tu n’as pas à t’excuser Dora… » Alaryc laisse planer un nouveau silence. Il réfléchit à une vitesse hallucinante, pour essayer de ne pas dévoiler son horrible secret. Après plusieurs longues minutes, le garçon se décide à ouvrir la bouche. « Je n’ai pas une famille aimante, je me suis dit qu’en intégrant les rangs du mage noir il… Je remonterais dans leurs estimes et j’aurais la chance d’avoir un peu de gentillesse de leur part, mais je me suis littéralement trompé. »

Alaryc attrape sa nouvelle shop de bièraubeurre qu’il n’avait pas touché depuis qu’il était parti les chercher. Il s’apprêtait à en boire une gorgée, mais décide finalement de laisser sa shop sur la table, bien trop occupé par écouter les nouvelles paroles de sa camarde. Les yeux du garçon remarquent l’anxiété qu’éprouve l’adolescente lorsqu’elle lui annonce qu’elle est devenue Auror juste après le décès de son paternel. Au moment ou Théo, lui confit une nouvelle fois, ces pensées, le cinquième année se laisse tomber contre le dossier de sa chaise tout en poussant un soupire. Pas un soupire d’ennui puisqu’il aime bien discuter avec sa nouvelle ‘’amie’’ même si Alaryc, sait maintenant qu’il lui a fait du mal dans sa première vie, mais il soupire parce qu’il espère sincèrement qu’en faisant d’autres choix, il arrivera à modifier le futur. « J’espère que l’on pourra modifier le futur avec cette nouvelle chance. En tout cas, je ferais tous pour modifier le mien… » L’ancien mangemort laisse échapper un énième soupire avant d’attraper sa shop afin de pouvoir enfin boire une petite gorgée de ce délicieux breuvage, tout en réfléchissant à un nouveau sujet de conversation, qui serait beaucoup plus agréable pour le garçon. « Et sinon… tu serais intéressé d’intégrer l’équipe de Quidditch ? »





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Jeu 3 Jan 2019 - 22:08

Ou il est prouvé que le besoin de sucre ne justifie pas l’achat d’une demie livre de friandises...
Théodora eut un grand éclat de rire, déjà parce qu’en soit c’était une bonne blague de vouloir la draguer – et un fiasco annoncé sachant qu’elle n’avait pour ainsi dire pas vraiment eu l’occasion de parfaire sa technique, et ensuite parce qu’imaginer la réaction commune des gens de sa maison ou du groupe de jeunes filles attablées un peu plus loin était véritablement comique. Le plus étrange c’est cette impression de sincérité qui ne semble pas teintée de méchanceté – même si Théo peu parfois être un peu paranoïaque sur les bords. Traumatisme et estime d’elle n’aidant pas, elle est satisfaite de constater qu’Alaryc Yaxley, aussi surprenant que ce soit en regard de l’adolescence précédente ou de leur réputation, au sein de l’école et de leur maison, est sincère.

Ce qui en soi n’ôte pas le malaise et l’inquiétude de Dora, parler de sa mort n’est pas vraiment une option. A vrai dire elle en vient à se demander si les Mangemorts qu’elle avait croisé cette nuit-là, car elle n’en avait pas croisé qu’un seul, il y en avait deux qu’elle avait aidé à maîtriser avant sa mort, elle se demandait si ceux-là avaient rejoint le Mage Noir par idéologie ou… Ou comme lui, pour une autre raison qui, pour un individu quel qu’il soit, le pousse dans une direction plutôt qu’une autre – elle était devenue Auror parce que son père et sa tante étaient morts, elle avait estimé en soi que c’était le signal pour qu’elle sorte de son autarcie artificielle. Elle voulait sauver des gens, protéger sa famille restante, mais était bien incapable de se sauver elle-même, ce qui avait entraîné sa mort, certes – mais ça avait surtout entraîné une adolescence difficile sur laquelle elle avait l’occasion de faire une croix définitive en changeant drastiquement ses habitudes, qu’elle avait jusqu’ici soigneusement conservée.

Il y a toujours beaucoup de choses qui nous poussent dans un sens ou dans l’autre, tu voulais que ta famille t’aime, je peux le comprendre, tu n’étais sûrement pas le seul dans ce cas… Théodora fait une pause et regarde Alaryc avec un petit sourire triste, son nez se fronce quand elle affiche ce sourire coupable et désolé de celle qui s’apprête à dire une sottise. Devenir Auror n’a pas forcément été ma meilleure décision non plus… Je ne regrette pas d’avoir sauvé des vies, peut-être juste… précipiter ma chute par excès de zèle, ce n’était pas très intelligent de ma part. Elle ne précisa pas son jeune âge à sa mort, elle trouvait ça inutile parce que peut-être que lui aussi avait été tué jeune, peut-être même par un de ses collègues – et surtout elle trouvait ridicule d’être morte aussi jeune quand d’anciens camarades lui avaient confiés être en vie lors de la chute du Lord Noir.

Elle n’avait pas vécu tout ça, elle avait survécu au début, cachée dans une serre ou elle hébergeait régulièrement des réfugiés parce que son père le lui demandait. Puis quand son père était mort, elle avait signé pour son propre arrêt de mort, après cet évènement sa vie avait été une longue et tortueuse route ou son seul allié avait été son blouson de cuir et un caractère forgé dans le métal. Mais elle réalisait, tout ce qu’elle avait oublié de vivre en se disant que sa vie serait longue et qu’elle avait le temps, que le temps finalement ce n’était qu’une perception, une impression, et que vivre ça n’avait pas de prix – on ne perd jamais du temps, sauf si l’on décide qu’il est perdu.

Et ce temps ? On venait de leur offrir une seconde fois !

J’aimerai aussi pouvoir changer de fin, de route… Empêcher certaines choses. A commencer par la mort de son père et de sa tante peut-être ? Il y avait en vérité, tant de chose qu’elle voulait changer, déjà s’excuser auprès de ce Serpentard de l’avoir collé à l’infirmerie alors qu’elle aurait tout aussi bien pu l’ignorer, empêcher la mort de son père et de sa tante, s’assurer de sauver plus de personnes – empêcher les drames qu’elle avait vécu durant sa courte carrière, les familles massacrées et les enfants abandonnés sur le pavé… Elle fut sortie de ce mauvais souvenir et de ces pensées un peu désespérées par la question de son collègue. Le Quidditch ? Il était sérieux, il l’avait au moins déjà vue sur un balai ? Yaxley, tu m’as déjà vue sur un balai ? Je suis la reine des quiches !

Et pourtant elle se souvenait qu’à dix-neuf ans elle avait pris sur elle de remonter sur un balai et sans la pression extérieure, elle avait réalisé qu’au final elle y était plutôt à l’aise et sans être une championne avait au moins la grâce de savoir voler avec fluidité et sagesse – quoi qu’elle se souvienne de quelques manœuvres particulièrement dangereuses.
A peine quelques mois après ce réveil, elle se demandait si elle ne devait pas déjà commencer à porter ce blouson en cuir et teindre ses cheveux en brun de nouveau – ou les sauver, peut-être qu’il y avait une potion pour ça. Elle ne détestait pas avoir les cheveux violets, elle en avait après tout fait sa marque de fabrique et ça irait sûrement très bien avec son blouson en cuir…

Et si on commençait par le Quidditch ?

En vérité Alaryc… Je me demande si ce n’est pas une excellente idée en fait… Finit par lâcher Théodora après quelques secondes de réflexion, ses yeux se mirent à briller quand elle croisa ceux de son ami, mais ses sourcils se froncèrent presque aussitôt et elle se tapota la tempe d’un air pensif. Mais… je ne sais même pas à quel poste je ferai l’affaire ? En vérité, je suis capable de voler, mais à quinze ans…

A quinze ans, elle n’avait simplement jamais essayé.

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Ven 4 Jan 2019 - 11:20
Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


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Une journée de Décembre 1970.

Après avoir révélé à Dora le pourquoi il a intégré les rangs du seigneur des ténèbres, Alaryc se tait, préférant écouter sa camarade, plutôt que de parler une fois encore de sa vie. Bien sûr en temps normal, l’adolescent de quinze ans adore parler de lui, surtout de son physique qu’il trouve avantageux contrairement à d’autres garçons de son âge étant donné que le Yaxley junior, à la chance de ne pas avoir d’acné sur le visage. Mais il ne s’est jamais confié sur sa vie de famille. Sur le fait qu’aucun membre de sa famille, que ça soit ses parents, ses jumeaux, ses cousins et oncles et tante ne l’aime, car comme sa mère aime si bien le dire, c’est un enfant dont elle n’a jamais voulu. Mais Ryc s’estime heureux d’avoir hérité d’un prénom commun, puisque la seule et unique fois ou son père lui adresser la parole, lorsqu’il était plus jeune, était uniquement pour expliquer à son enfant qu’il a eu beaucoup de chance, car sa mère aurait voulu l’appeler comme le personnage de la pièce de Molière, Alceste, qui signifie Misanthrope.

L’adolescent se contente alors de hocher la tête en guise de réponse à sa camarade, signe qui l’écoute attentivement et qu’il n’a pas envie de lui couper la parole inutilement. Un fin sourire vient cependant se dessiner sur le visage du jeune garçon lorsque sa camarade de classe lui indique également qu’elle aimerait elle aussi modifier les aventures de notre première vie. En même temps, qui ne voudrait pas avoir la possibilité de changer les cours des choses. Alaryc le premier souhaite du fond de son cœur de pouvoir modifier son destin, car, même s’il a rejoint les rangs du seigneur des ténèbres, il n’a malheureusement pas vécu après la bataille de 1998. Il y a participé, mais quand il est parti à Godric’s Hollow, pour essayer de se repentir de ces affreux crimes qu’il a commis pour Tom Jedusor, il a malencontreusement croisé la route d’une aurore, avec qui il s’est battu et a malheureusement péri.

Un petit rire fini quand même par s’échapper d’entre les lèvres du garçon au moment ou la préfète des Poufsouffle lui demande s’il l’a déjà vue voler sur un balai. Pendant un court instant, il imagine parfaitement la scène. Théo qui se cramponne au manche du balai parce qu’elle a peur de se retrouver allongée par terre. Alaryc rie, mais ce n’est absolument pas pour se moquer de la jeune femme, bien au contraire, il peut comprendre ses réticences. Beaucoup de personnes ont le vertige et n’apprécient pas forcement quitté la terre ferme pour se retrouver dans les airs. Pour le Yaxley, volé sur un balai, sentir le vent fouetter son visage et pouvoir admirer la vue qu’offre cette possibilité lui fait beaucoup de bien. Il adore cette sensation de liberté quand il monte dans les airs. « Je ne t’ai jamais vue en effet, mais j’avoue que tu me donnes envie de t’admirer.. » La voix du garçon se veut taquine.

Lors de sa première année, Alaryc a eu très peur de devoir apprendre à voler sur un balai. Il faisait d’ailleurs tout pour éviter cette matière, pourtant, lorsqu’il a réussi à se soulever légèrement dans les airs, il a tout de suite adoré cette sensation de liberté et de bien-être et cette agréable émotion n’a cessé d’accroître au fur et à mesure qu’il volait sur son balai. L’adolescent lance un regard intrigué à sa camarade de maison tout en étirant son sourire. « Sache que j’ai toujours d’excellentes idées... Enfin presque toujours » Avouons-le, l’idée de rejoindre le seigneur des ténèbres n’était en aucun cas une excellente idée. Le sorcier de cinquième année attrape sa shop pour en boire une nouvelle gorgée, tout en regardant Dora dans les yeux, essayant de réfléchir à quel poste elle pourrait bien être. « Tu sais, je ne suis malheureusement pas le capitaine, je ne suis que l’attrapeur, mais… » Yaxley s’installe un peu mieux sur sa chaise, comme s’il était en train de passer un entretien d’embauche, il croise ses mains entre elles, les positionnes sur la table avant de reprendre. « Si ça te dit, je peux t’aider à trouver un poste qui te correspond. Enfin, si tu acceptes de passer un peu plus de temps avec un ancien mangemort… » Une petite grimace vient s’afficher sur le visage du garçon, après avoir mentionné le ‘’métier’’ qu’il a réalisé lors de sa première vie avant de reprendre. « Je peux te proposer que l’on se voie dans la semaine pour commencer les exercices. »





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Sam 5 Jan 2019 - 1:06

Ou il est prouvé que le besoin de sucre ne justifie pas l’achat d’une demie livre de friandises...
La nouvelle perspective qui s’ouvrait soudainement à elle était particulièrement impressionnante, lumineuse et à la fois vertigineuse. Changer son adolescence, changer les dernières années de sa scolarité pour… Pour quoi d’ailleurs ? Devenir une meilleure version d’elle-même ? C’était une idée assez saugrenue, elle n’avait aucune ambition particulière… Non, elle n’avait eu aucune ambition particulière dans sa scolarité précédente.

Je suis absolument magnifique mon cher, j’ai la grâce d’une brique au bout d’une ficelle, portée par une douce brise printanière ! C’est un spectacle qui vaut le coup d’œil ! Lança Théodora avec un air faussement dramatique au sérieux presque burlesque. Puis elle se mit à pouffer gaiment de rire, imaginant brièvement une brique, surmontée d’une perruque violette, flottant dans le vent.

Sans autodérision, ce genre de remarque théâtrales un peu loufoques étaient habituelles pour Théo – c’était aussi étrangement la preuve de confiance qu’elle pouvait avoir en quelqu’un, il fallait juste qu’elle commence à s’ouvrir un peu au gens. Théodora n’avait pas que la réputation d’être loufoque, elle l’était totalement, et ses mimiques et son humour un peu étrange n’aidaient pas forcément à arranger le tableau.

On peut au moins essayer, ça ne coute rien – tout au plus une chute de balai, rien de bien terrible… Théo ignora l’idée de chuter d’un geste dédaigneux de la main, en vérité elle était terrifiée mais dans son souvenir elle n’était jamais tombée de son balai, autant continuer sur cette voie. Elle continuait de voir défiler des centaines d’idées et d’options nouvelles devant ses yeux, elle se ramena à la réalité en secouant légèrement la tête. Si tu as le courage de tenter, je ne vais pas refuser, au moins on aura essayé !

Son visage s’adoucit soudainement, elle tapota gentiment la main d’Alaryc. Il y avait toujours une différence entre vivre sa vie et la revivre par la fenêtre des souvenirs. On assistait soudainement à une scène longue de plusieurs années qui ne cessait presque jamais, entrecoupée de minces moments d’oubli absolu.

Je crois, qu’on a tous eu notre lot de décisions idiotes, difficiles ou désespérée. Commença Théodora d’une voix douce, consciente que tout n’était pas blanc partout, conscience que tout était peut-être bien plus compliqué. Disons qu’on fait table rase ? Disons que je me fiche que tu aies été Mangemort, que tu te fiche que j’ai été Auror, et que c’est comme si c’était la première fois qu’on avait quinze ans… Enfin, si ça te va, bien sûr.

C’était peut-être plus simple comme ça ? Apprendre qu’il avait été Mangemort était un choc, à la fois Dora constatait que quel qu’ai été ses crimes de ce futur passé, ils n’étaient plus que poussière dans le vent – il n’avait pas été Mangemort finalement, les souvenirs de ce futur viendraient peut-être le confronter un jour, mais ce ne serait pas Théodora qui le ferait. Théodora n’était pas vengeresse, quand bien même elle croiserait son meurtrier elle ne pourrait pas le reconnaître de toute façon, et que ferait-elle ? Elle était à présent vivante, elle venait de boire deux Bièraubeurres et elle venait de se lier d’amitié avec son comparse Préfet.
Pourquoi donc ne pas ignorer le passé, pour le moment, peut-être qu’un jour ils en parleraient plus, au détour d’un verre ou ailleurs. Mais pour le moment, c’était peut-être plus agréable et opportun de le mettre entre parenthèses.

Avec plaisir, Professeur Yaxley. Répondit Théodora, taquine, d’un air faussement sérieux.

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Sam 5 Jan 2019 - 11:29
Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


▼▲▼

Une journée de Décembre 1970.

L’imagination du jeune Yaxley ne cesse d’accroître, en particulier quand Théodora lui annonce avec un air faussement dramatique qu’elle a la grâce d’une brique volante, ce qui fait rire une nouvelle fois aux éclats l’adolescent de quinze ans, suivis de sa collègue préfète. Il se tient doucement le ventre tellement qu’il en a mal au ventre. Cela fait de nombreuses années, que l’étudiant des jaunes et noirs n’avait rit de la sorte, il n’arrive même pas à se souvenir de quand remonte la dernière fois. Après quelques minutes, il essaye de reprendre son souffle. « Ne t’inquiète pas, je suis sûr que tu ne tomberas pas. Je serais prêt à parier n’importe quoi tu te débrouilles mieux que tu ne le crois » Alaryc continue de regarder la jeune femme, même si avec son geste elle tente de faire comme si elle n’éprouve aucune inquiétude, Ryc remarque qu’elle est terrifiée de chuter. D’un geste amical et pour essayer de réconforter au mieux sa camarade, le préfet pose délicatement une main sur la sienne en guise de soutien. « Bien évidemment que j’ai le courage, je ne te l’aurais pas proposé sinon. »

Alaryc qui continue de regarder sa camarade dans les yeux, baisse son regard sur ses mains, ou celles de Théo viennent de se poser. Il hausse un sourcil tout en affichant un sourire en coin. Il a une folle envie de positionner sa main de libre sur celle de Dora. Il a envie de faire l’idiot. Mais après quelques secondes de réflexion, il se ravise et reprend un air un petit peu plus sérieux. Il relève son regard pour le positionne en fois encore dans celui de sa camarade. Le garçon est interloqué. Son cerveau ne cesse de se poser beaucoup de questions, mais il essaye de le cacher au mieux. « Tu sais que beaucoup de personnes ne m’auraient pas accordé une seconde chance ? … » Le préfet continue de fixer Théo. « Mais… Ça me va totalement. » Alaryc est reconnaissant envers sa nouvelle amie de lui avoir accordé une seconde chance. Une chance de pouvoir se racheter des nombreux crimes qu’il a commis étant un peu plus âgé. Une nouvelle chance, de peut-être modifier son nouvel avenir. Peut-être qu’à présent, il arriverait mieux à dormir la nuit, sans revivre les choses horribles qu’il a réalisées.

Yaxley junior, sourit en entendant Théo l’appeler professeur. Alaryc se prend à imaginer son nouveau futur en tant que tel, mais se ravise rapidement. Il n’arriverait certainement pas à gérer des mioches ainsi que des adolescents. « Je t’enverrais un hibou dans ce cas. » L’adolescent attrape sa pinte de bièraubeurre et bois la toute dernière gorgée qui lui reste. Il la repose, s’essuie la petite moustache qu’il a dû se faire avec la mousse de son breuvage. Il attrape ensuite son écharpe, qu’il installe autour de son cou, avant de reposer son attention sur Théo. « Ça te dit de retourner à Poudlard ? » En disant cela, Alaryc s’est redressé et a ranger la chaise à sa place initiale. « Oh et… J’ai déjà payé les deux tournées. » Le cinquième année affiche un sourire de vainqueur et lance un clin d’œil à Dora avant de commencer à marcher en direction de la sortie, réfléchissant déjà au prochain jour, il a sera en compagnie de sa nouvelle amie.



- FIN DU RP -


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