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Quid des Moldus alors ?

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Jeu 28 Fév 2019 - 15:28

Quid des Moldus alors ?
Nos Voisins les Moldus, Quête n°02


Lors de son séjour à Londres, Eudoxia avait eu un aperçu de ce qu’était la vie et moldu et l’éventail extraordinairement varié de pensées et de divergences dans leurs propos. Le jeune Lyn Evans par exemple, jeune homme familier des sciences et à l’intelligence impressionnante pour un enfant de son âge – Eudoxia avait lu très tôt, elle le concevait mais elle n’avait jamais été experte en quoi que ce soit avant bien des années d’études, lors de son adolescence. Ou même la famille moldue rencontrée pour un autre jeune garçon, famille plus modeste dont l’intelligence scientifique était remplacée par une extrême bonté et une sorte d’intelligence métaphysique qu’Eudoxia ne savait pas expliquer.

Mais était-elle vraiment la mieux placée pour juger les moldus ? Elle était, par son sang, à peine complètement humaine – sa vélane de mère en était la cause, qu’elle fut heureuse ou malheureuse. Elle n’avait jamais considéré l’idée, ayant majoritairement fréquenté des sorciers jusqu’à ses dix-sept ans, c’est Hestia, son amie qui l’avait ensuite introduite à sa famille moldue – une famille étrangement dure et sévère ou régnait néanmoins un sentiment d’unité quasiment inébranlable. Pour elle-même les enfants nés de moldu n’étaient pas bien différents d’elle, ils avaient une baguette, ils avaient le don de la magie et allaient dans son école – ils étaient donc comme elle, et cette idée ne changea jamais réellement.

Elle restait néanmoins, ayant déjà rencontré des familles plus sévères par l’entremise de récits de professeurs plus âgés, des idées plus obtuses, comme quoi la magie était impossible, diabolique ou pire… Elle avait également eu cet aperçu dans l’Histoire, qu’elle avait étudié par amour des histoires plus que par amour de l’Histoire. Elle avait découvert que les raisons pour lesquelles les sorciers et sorcières se cachaient étaient dû en majorité à des moldus, qu’a une époque on ne se mariait qu’entre sorciers et sorcières de peur d’être puni comme l’Inquisition a puni les siens. Eudoxia découvrait l’horreur humaine en même temps que dans les idées de l’homme qu’elle aimait.

Son amant, père d’un enfant avorté de justesse et dans une grande souffrance par Eudoxia, avait assassiné leur ami commun, le groupe de quatre jeunes adultes se retrouvant deux et demi, la moitié sonnante étant celle de l’assassin en déroute, persuadé que les né-moldus n’avaient pas le droit d’étudier à Poudlard et qu’il aurait mieux fallut les abattre à la naissance. Eudoxia n’avait jamais partagé cette idée, au contraire elle la haïssait, c’était renier une part de ce qu’était la magie en soi : une chose inexplicable et… magique.

En tant que sorcière, et plus encore en tant que demi-vélane et donc être magique autant dans les gênes que dans les capacités, elle voulait protéger une part de ce qu’elle avait vécu enfant : un rêve mélodieux aux sons d’aventures nouvelles. Découvrir le monde qu’elle ne voyait que par ses parents – et via son frère aîné plus tard, découvrir l’autonomie magique et humaine, l’amitié, la haine, l’amour, tout cela réuni au sein d’un lieu mythique et fondé par quatre des plus grands sorciers et sorcières de l’Histoire… C’était renversant.

Alors les moldus méritaient-ils moins que les sorciers ? Non, absolument pas, même si dans les faits la société sorcière était bien différente et parfois plus en avance ou plus en retard que sa sœur dépourvue de magie, la coopération pouvait exister de manière parcimonieuse et réfléchie. Pas frontalement, l’histoire prouvait ce léger détail. Les humains avaient peur, une peur que la demi-vélane comprenait parfaitement, elle-même avait peur et ne comprenait pas, et quand on ne comprenait pas c’était la peur, la panique, l’instinct de survie qui prenait le dessus.

Mais elle savait se cacher, comment éviter les ennuis et garder des relations cordiales avec les moldu de sa ville d’enfance. Castlebar connaissait Eudoxia, fille d’un couple de notables et jeune femme cultivée et charmante. Et elle connaissait Castlebar sur le bout des doigts, tout comme la ville magique non-loin, mais cet endroit, bourré de moldus, n’en était pas moins son foyer. Elle connaissait le laitier, la couturière, le boulanger et pour rien au monde n’aurait voulut leur faire peur ou leur donner unee raison de la haïr. Elle les appréciait beaucoup trop et c’était réciproque. Si sa famille n’était pas démonstrative, les enfants Murphy entretenaient tous d’excellentes relations avec les moldus du village. Et par extension avec une grande partie de la population des alentours.

C’était donc ces voisins.
Quand on lui demandait : Mais alors, quid des moldus ?
Elle répondait avec simplicité : Ce sont mes voisins. Je ne leurs dis pas tout, je ne leur montre rien de ma nature, mais ils me connaissaient et je les connais assez pour juger qu’ils sont pour la plupart de très dignes êtres humains. Pour les plus cruels, comme pour les nôtres, je les apprécie moins, mais je n’ai pas le droit de juger qui ou quoi que ce soit, j’ai mon lot d’erreurs aussi vous comprenez ?

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