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sucreries & moutarde — libre

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Jeu 13 Déc 2018 - 1:27

Ou il est prouvé que le besoin de sucre ne justifie pas l’achat d’une demie livre de friandises...
Pour évacuer le stress, Dora avait deux options. La première consistait à tricoter en pestant à haute voix, cachée dans son dortoir, en lançant des sifflements de ptérodactyles si on s’approchait trop près d’elle. En général ses camarades lui laissaient du sucre ou des livres en offrande en espérant qu’elle se calme rapidement. La seconde consistait à jardiner dans les serres, le souci était qu’aujourd’hui elle ne pouvait pas se le permettre, donc pour remplacer la douce présence des plantes Dora n’avait qu’une seule et dernière idée, le recours ultime...

Le sucre.

Et ça tombait plutôt bien, vu qu’elle avait quelques gallions en poche et surtout que la journée n’était pas consacrée au cours mais autorisait les élèves munis de l’autorisation dument signée à se promener dans Pré-au-Lard, non sans se tenir à un comportement irréprochable pour ne pas entacher l’école. Souvenez-vous que ces visites sont un privilège, tout ça, les règles n’étaient pas un problème, Dora les respectait scrupuleusement à moins que l’entorse ne soit qu’une légère contusion musculaire sur ladite règle. Elle avait donc naturellement dirigé ses pas et son blouson en jean couvert de patchs vers Honeydukes. Rien de tel qu’un grand sachet rempli en vrac de nougats moelleux, suçacides, caramels mous, crapauds à la menthe, fondants du chaudron et ananas confits.
Alors bien sûr, on avait ri en la voyant sortir, mais un regard noir avait suffi – souvenez-vous, l’an passé. Elle déambulait donc paisiblement dans Pré-au-Lard, nourrissant sa frustration dans le sucre et le caramel mou. Il ne pleuvait pas très fort, tout juste quelques gouttes, et Dora n’avait pas la prétention d’avoir un fabuleux sens de l’orientation. A force de marcher et de mâcher elle se retrouva près d’une clôture, ses yeux bruns parcoururent la scène au travers des épais carreaux de ses lunettes.

Ah, la lisière de la Forêt, flûte... Ronchonna Dora en engouffrant un chaudron en chocolat dans sa bouche. Sans grande motivation outre son envie de sucre et le manque progressif de contact avec des plantes, la jeune fille se laissa flâner autour des troncs minces et dénudés.

Théodora était donc seule, du moins elle le supposait comme elle ne voyait personne à proximité. Comme toujours, il y avait forcément un duo ou trio, elle n'avait pas eu le temps de voir, pour gâcher sa paix relative et fichtre en l'air une heure de calme et de sucrerie. Un sortilège bien placé, son godillot en cuir noir se prit dans une racine élégamment relevée, et dans une scène presque au ralenti Dora s'étala de tout son long sur le sol humide. Mais alors, me dire-vous, pourquoi pas de chauve-furie ? Parce qu'elle ne savait pas que qui que ce soit était là pour l'agacer !

PAR LE CALECON DE MERLIN ! Et cette exclamation ne concernait qu'une seule chose : le sachet en papier maintenant à moitié éventré, dont une grande partie du contenu constellait le sol mouillé presque boueux. L'état de son blouson en jean ? Secondaire. Celui de son pantalon en toile khaki ? Tout aussi secondaire, même les tâche qui ornaient ses chevilles couverte de laine jaune moutarde, tertiaires même ces tâches. Mais le sucre ? Les bonbons ? C'était une catastrophe. Un cataclysme. Oh non...

Et ses mains potelées, tremblantes, les ongles vernis maintenant à moitié terreux, coururent sur le sol pour tenter de sauver quelques friandises. Elle se résigne a finir ce qui reste dans le sachet, attaqué par l'eau il ne résistera plus longtemps, elle enfourne une poignée de caramel entre ses dents avant de se relever. C'est en regardant le sol et les victimes de sa chute pas si accidentelle que ça qu'elle entend une branche craquer.

Inutile de rire, je sais que c'est drôle. Théodora est dans l'anticipation, permanente, d'une moquerie - il va falloir un peu de temps pour que ça s'atténue avec l'âge. Pourtant il y a de grandes chance qu'on ne veuille pas forcément se moquer d'elle.

Mais que voulez-vous, c'est l'habitude, alors elle anticipe pour ne pas sentir la moutarde lui monter au nez.
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Ven 14 Déc 2018 - 14:35

Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


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Une journée de Décembre 1970.


Alaryc a un besoin immense de se retrouver seul. Depuis ce jour, ou la gazette du sorcier à publier l’annonce sur la mort de la famille Selwyn, il ne cesse de jouer les journalistes pour essayer de comprendre qu’elle personnage immonde a bien pu réaliser une chose d’aussi horrible. Malheureusement, chaque élève dont il a interrogé lui à expliquer qu’ils ne connaissaient pas suffisamment cette famille et qu’ils n’avaient aucune idée de qui a bien pu réaliser une telle chose. Bien décidé, à élucider pour lui cette affaire, le blaireau a décidé de se rendre à Pré-Au-Lard pour poser quelques questions aux habitants que le jeune sorcier croiserait sur sa route.

Après plusieurs minutes de marche, le cinquième année se retrouve dans le petit village. Il s’arrête un instant et regarde autour de lui, cherchant au fond de sa tête par quel endroit, il pourra bien commencer à faire son enquête. Alaryc aurait bien aimé avoir la préfète de Serdaigle avec lui, mais il n’a pas osé lui demander, ne voulant pas la déranger dans ces révisions. Les yeux du jeune sorcier s’arrêtent sur la devanture du magasin de sucreries, Honeydukes. Il enfouit une de ses mains dans la poche de son pantalon pour attraper les quelques gallions qui s’y trouvent.

L’élève de Poufsouffle ressort du magasin avec un sac remplie de sucreries en tout genre. Une fois qu’Alaryc à manger plusieurs dragées de berticrochu, il se dirige vers le pub des Trois-Balais pour s’y réchauffer un petit peu, mais surtout pour pouvoir poser des questions à Madame Rosmerta. Malheureusement pour le jeune sorcier, il n’a pas réussi à avoir des informations qu’ils ne connaissaient pas, mais tout ce qu’il peut dire, c’est que les gens ont peur. Au moment où il sort du bâtiment, son sachet de bonbons toujours dans la main, Alaryc retourne au château. Comme Yaxley junior n’est pas pressé de retourner au château, si ce n’est pour embêter la Serdaigle gentiment, il décide de prendre une route qui le conduit jusqu’à la lisière de la forêt. Il s’arrête quelques minutes et regarde l’immense forêt qui se trouve sous ses yeux. Il ne s’est jamais aventuré plus loin que la lisière, pourtant ce n’est pas l’envie qui lui manque. Prenant une grande inspiration, le jeune homme décide de pénétrer plus loin que la lisière, mais une voix au loin le fait sursauté.
 
Pendant quelques secondes, le blaireau ne bouge pas, puis décide de faire demi-tour afin d’aller voir qui à bien pût crier ainsi. Au détour d’un petit virage, Alaryc aperçoit une silhouette qui est allongé sur le sol humide et légèrement boueux. Un fin sourire se dessine sur ses lèvres. Il regarde autour de lui pour essayer d’apercevoir les responsables de la chute de la jeune étudiante, mais il n’y a personne. En bon samaritain et n’ayant absolument pas envie de se retrouver comme l’étudiant l’année dernière à passer plusieurs jours à l’infirmerie, Alaryc s’avance vers sa camarade de Poufsouffle. « Pas la peine de te braquer comme ça Puffett. Je ne me moque absolument pas. » Le jaune et noir la regarde pendant quelques minutes. Théodora est recouverte de boue. Ceux ou celles qui lui ont infligé ça, ne l’ont pas loupé. Son sac de sucrerie s’est renversé et elle tente de récupérer tous ceux qui ne sont pas recouvert de terre. « Laisse-les à terre, tu n’arrives pas à les récupérer vue l’état du sol. » Le jeune homme lui tend sa main afin de pouvoir l’aider à se relever, avant de lui tendre son paquet de bonbons. « Tiens, tu peux en prendre. »




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Ven 14 Déc 2018 - 18:51

Ou il est prouvé que le besoin de sucre ne justifie pas l’achat d’une demie livre de friandises...
Théodora n’avait jamais eu d’à priori sur aucune des Maisons – à son arrivée son père lui avait assuré que quelque soit sa maison, il n’aurait aucune remarque. Après tout elle était sa fille et c’était suffisant pour savoir que Dora était une bonne personne en soi. Elle a ses défauts, soyez-en sûrs, mais foncièrement Théo n’est pas une mauvaise personne. Après tout, elle avait été la première surprise de savoir que c’était un Serpentard qui l’avait poussé à bout – il fallait dire qu’à ce moment là c’était bien la dernière de ses préoccupations. Donc le fait qu’un Serpentard vienne l’aider ne la surprenait pas et ne la rendait pas agressive pour un sou – elle était plutôt surprise en soi, en général la plupart des gens évitaient de trop s’approcher d’elle. Non pas que le fait qu’elle soit fille d’auror soit un problème, non c’était le fait qu’elle soit excentrique surtout – excentrique et prompte à se défendre également.

Je serais la dernière à te reprocher de rire, Yaxley, ça a de quoi être drôle. Constate Dora avec un sourire, son sourcil gauche se relevant jusqu’à sa frange, époussetant comme elle peut son pantalon et son blouson en jean. Elle ne fit pas de remarque sur le fait qu’il la nomme par son nom de famille, elle avait abandonné l’idée de convaincre certains de l’appeler Théo ou Dora, tout simplement – et elle ne niait pas que Puffett faisait penser à une sorte de créature magique, ce qui lui convenait au final.

Elle fixa encore une fois le désastre au sol, sentant brièvement la moutarde lui monter au nez, son pantalon en tweed brun foncé tâché de boue et de bonbons écrasés la fit renifler brièvement, puis elle eut un petit rire en haussant les épaules d’un air désolé. Que veux-tu, j’ai toujours eux de l’affection pour les causes perdues. Elle fut légèrement surprise qu’il lui propose des bonbons, et pendant quelques secondes se méfia, après-tout serait-ce étonnant qu’il se moque d’elle après ? Et puis au final, elle n’était plus à ça, à moitié couverte de boue et ridicule au possible avec une demi-livre de bonbons sur le sol, elle n’avait plus rien à perdre.

Merci, c’est très gentil. Sourit-elle avant de plonger la main dans les sucreries.

Elle récupéra une poignée de bonbon dont elle engouffra la moitié dans sa bouche en une bouchée. Le rush sucré apaisa momentanément son cerveau, elle était déjà un peu moins contrariée – tomber dans la boue était bien la dernière de ses préoccupations, elle était une sorcière après tout. Elle sortit sa baguette de la poche de son blouson et la pointa vers ses vêtements en murmurant « Tergeo. » avant de constater l’absence nouvelle de tâche et de boue sur ses vêtements, aucun sort ne sauverait ses bonbons, mais au moins ses vêtements étaient sauvés. Elle rajusta sa très longue écharpe aux couleurs de sa maison, et rangea sa baguette de la poche ou elle l’avait tirée. Puis elle leva les yeux vers son camarade, non pas qu’elle puisse lire les pensées, mais Théodora avait du flair et elle avait toujours estimé qu’elle n’était pas la seule à manger du sucre pour se calmer.

Préoccupé ? J’ai eu vent de ta petite enquête… Nota Dora d’une voix douce en plongeant le nez dans les friandises qu’elle avait au creux de la paume. Comme si elle admettait difficilement avoir été un peu commère sur les bords, mais elle avait simplement entendu parler un Serdaigle et un Gryffondor des questions posées par un Serpentard de cinquième année, alors Yaxley n’était pas le seul et unique Serpentard de cinquième année, mais Dora aimait relier les points et suivre son instinct. De plus, il avait prouvé via les créatures magiques qu’il était loin d’être un mauvais bougre – si vous voulez que Dora vous apprécie, aimez les plantes ou les animaux et le problème est réglé, et si en plus vous aimez les bonbons, c’est absolument gagné. J’ai posé des questions à mon père, mais… Je ne suis pas sûre qu’il me réponde, c’est lié au Ministère, ce n’est pas le genre de chose que l’on ébruite à une adolescente de quinze ans, bedonnante et n’ayant même pas finit sa formation… Dora réfléchissait à moitié à voix haute, mais elle espérait que son père ne soit pas en danger immédiat – il était auror, donc bien sûr que le danger le guettait toujours, mais Théo aimait à penser que son père était aussi comme elle doué d’une incroyable chance et aussi doué en sortilège qu’il le laissait entendre.

Et Adrian était un homme particulièrement intelligent, malgré son excentrisme, il aurait pu briguer un poste d’enseignement de Sortilège sans aucun souci et avait été détaché dans une cellule d’expérimentation de sortilèges à ses débuts. Mais Adrian était aussi très prudent, donc il n’en parlerait sûrement pas à sa très jeune fille, car comme elle il se préoccupait plus des autres que de lui-même.
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Sam 15 Déc 2018 - 14:18
Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


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Une journée de Décembre 1970.


Alaryc continue de regarder l’adolescente qui est agenouillée toujours sur le sol. Ryc n’a jamais compris les personnes qui s’en prennent à ceux qui leur tournent le dos. Le jaune et noir est un spécialiste des coups en douce, mais il fait toujours attention à ce que son adversaire le regarde dans les yeux. Un petit sourire vient se dessiner sur les lèvres du jeune homme suite à la constatation de Théo. « Certes, mais un coup pareil, c’est très bas. » Le blaireau, voyant que la jeune femme est dépité de voir que ses sucreries sont bon à rester scotcher au sol, ne peut s’empêcher de rire doucement. Sur ce point-là, les deux étudiants se ressemblent. Si vous voulez mettre Yaxley en colère, il suffit de lui faire tomber son paquet de bonbons au sol. Il secoue gentiment le paquet sous le nez de sa camarade de maison, en voyant l’air surprise du geste du sorcier « Tu peux y aller, ils ne sont pas empoisonnés. »

Yaxley regarde Dora plongé sa main dans le paquet de sucreries pour en prendre une bonne poignée. Il ne peut cependant s’empêcher de rire gentiment en la regardant mettre une bonne paire de bonbons dans sa bouche. L’adolescent se recule un peu pour laisser Dora s’épousseter tranquillement, avant qu’elle attrape sa baguette pour pouvoir retirer la totalité de boue sur ses vêtements. Pour faire passer le peu de temps, Alaryc plonge son regard dans son paquet de sucreries, à la recherche d’un de ces préférés. Il farfouille tranquillement dans son sac, lorsqu’il se sent regardé. Il relève son regard du sachet pour croiser celui de la Poufsouffle. Alaryc laisse échapper un petit soupire, avant de sourire légèrement. « En effet, cette histoire de meurtre n’arrête pas de tourner dans ma tête..» Il baisse la tête, ressassant les vacances qu’il avait passé étant petit avec Éthania Selwyn, et se dire qu’il ne pourra plus jamais lui confier ses secrets ou même passer un peu de temps avec elle, lui fait beaucoup de mal.

Alaryc relève la tête vers sa camarade, l’écoutant attentivement. Tout comme le sien, le père de Dora ne lui a pas répondu. L'adolescent peut comprendre que les aurores ne puissent pas communiquer des informations à leurs enfants, mais au fond de lui, il avait espéré que son père lui donne au moins des indices dissimulé dans une lettre. Le cerveau du vert et argent s’arrête sur l’un des mots que vient de prononcer la jeune femme. Bedonnante. Comprenant de quoi veut parler la jeune femme, Alaryc fronce les sourcils. « Arrête Théo tu es très bien comme tu es. » Le sorcier à beaucoup de mal à comprendre les personnes qui ne cessent de se critiquer à cause de leurs ossatures ou de leur physique. Pour changer de sujet, Ryc laisse échapper un nouveau soupire avant de reprendre. « J’ai également envoyé un hibou à mon père, mais il ne m’a pas répondu. Lui aussi est auror, mais en tant normal, lorsque je lui demande ce qui s’est produit, il m’envoie son hibou avec des indices dissimulé dans une lettre, alors que là rien du tout. » Il marque un petit silence. Pendant quelques instants, ses pensées se focalisent sur son père. Plus il grandit, et plus Alaryc remarque que son père est très discret voir même distant avec lui. D’habitude, il reçoit des lettres, voir même des petites bricolent, alors que là, ça fait depuis le mois de septembre qu’il n’a aucune nouvelle. Il a essayé de soutirer des informations à ses jumeaux, mais la seule réponse qu’il a eu de leur part, c’est d’être envoyé sur les roses. Et sa mère, ce n’est même pas la peine de lui parler, puisqu’elle déteste Alaryc et elle ne rate aucune occasion de lui rappeler. « Ce qui est bizarre, c’est que quand j’ai interrogé Madame Rosemerta tout à l’heure, j’ai ressenti de la peur dans sa voix… »

Alaryc s’arrête tout d’un coup. Il se met à observer la jeune femme a la chevelure violette. Maintenant qu’il y pense, bien qu'ils soient dans la même maison depuis cinq ans maintenant, il ne lui a jamais vraiment parlé. Et bien que la jeune femme soit sympathique et qui à l’air d’aimer la vie, Alaryc ne sait pas encore, s’il peut oui ou non lui faire confiance, pour pouvoir lui parler ouvertement de ce qu’il ressent sur ce meurtre.





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Sam 15 Déc 2018 - 18:38

Ou il est prouvé que le besoin de sucre ne justifie pas l’achat d’une demie livre de friandises...
S’ils étaient empoisonnés Yaxley, tu ne les mangerais pas, ou tu aurais l’antidote dans ta poche. Plaisanta Théo en engouffrant une autre partie des sucreries dans sa bouche, elle regarda brièvement autour d’elle pour se donner contenance avant d’hausser un sourcil.

Les gens avaient tendance à croise à l’auto-dérision quand elle parlait de son léger surpoids, cet embonpoint faisait définitivement partie intégrante de sa personnalité à ses yeux – elle était simplement particulièrement lucide, un mot n’était qu’un mot et la définition correspondait à sa stature. Elle était petite et rondouillarde, c’était des adjectifs particulièrement adaptés et ils n’avaient rien d’insultant quand ils n’étaient pas prononcés avec l’intention de faire du mal – contrairement à certains sorts destinés à faire trébucher une élève innocente.

Elle ouvrit la bouche pour le contredire sur le fait qu’elle soit très bien comme elle était, puis abandonna l’idée – inutile de se lancer dans un débat sur la perception physique et sociale des différences, ce n’était ni l’heure ni le lieu. Elle savait parfaitement qu’elle était très bien comme elle était, absolument pas responsable de ce que les gens pensaient ou voyaient quand ils la regardaient. Elle secoua l’une de ses mains pour balayer de côté cet écart, quoi qu’elle appréciât le compliment – il restait probablement le fruit hypocrite d’un réflexe, il n’en pensait pas un mot.

Elle apprécia surtout le fait qu’il ne l’ait pas appelée par son nom de famille.

Je crois que tout le monde a cette nouvelle qui lui tourne dans la tête... Une fois ses mains vides, Théo les enfonça dans ses poches – elle préféra ne pas entrer dans les détails de ce qu’elle savait, elle savait que des élèves connaissaient bien la famille elle espérait simplement qu’ils ne seraient pas laissés seuls... En tête à tête avec des souvenirs et des idées sombres sur ce qui s’était produit...

Elle ne connaissait pas les Selwyn, pas personnellement, son père avait rencontré Selwyn père une fois ou deux, mais tout avait toujours été dans le cadre du travail. Ce qui choquait Théodora c’était tuer une famille entière, les secrets que l’on pouvait dissimuler sur bien des choses – elle retournait parfois ce genre de question dans sa tête, tant et si bien qu’elle finissait par en rêver la nuit. Après tout, Dora ne venait pas d’une famille de sang-pur, elle aurait pu tout aussi bien être Cracmol si elle ne s’était pas mise à faire léviter une théière à cinq ans, parce qu’on lui avait refusé un cookie supplémentaire à Noël. Mais elle avait une petite idée de ce que cela pouvait faire de réaliser que quelqu’un qui faisait partie de vos souvenirs n’en ferait plus jamais partie – il n’y avait qu’à voir son amie moldue, elle avait dû cesser de la contacter et de lui parler, elle ne pouvait décemment pas lui envoyer un hibou dorénavant.

Le mien aussi, il utilise un code pour me parler de certaines choses, quoi que je sache pertinemment qu’il ne me dit pas tout, logiquement… Ajouta Théodora en chipant une dragée surprise dans le sac de bonbon d’Alaryc. Les lettres de son père s’étaient estompées, jusqu’au moment où sa mère avait pris le relai pendant un moment et jusqu’à l’annonce de cette histoire. Depuis, Théodora était sans nouvelles de ses parents, au même titre que son cadet de première année – Théobald, un Gryffondor qui pour une fois était venu voir son aînée avec inquiétude. Bien sûr que les gens on peur et sont inquiets, il s’agit de meurtres, pas d’une simple agression ou d’un vol, quoi que cela reste grave, prendre une vie est pire que tout… Mais cette évidence n’empêche pas qu’il est possible que certaines personnes en sachent bien plus qu’elles ne veulent le dire.

Théodora leva les yeux, avec un maigre sourire pendu à ses lèvres. Ils n’avaient jamais vraiment discuté, l’un et l’autre, peut-être dans la salle de devoirs, mais ils n’avaient jamais vraiment engagé de discussion. Disons que certains élèves aimaient entretenir la rivalité naturelle de certaines maisons. Dora se fichait bien de la couleur du blason sur votre robe, mais elle n’avait pas encore envie de le crier une bonne fois pour toute, ça demandait trop d’énergie et elle n’était pas prête à ça. Au bout de quelques secondes elle comprit ce qui devait se tramer dans sa tête, comme dans sa propre tête à elle, pouvait-on se faire confiance ? Était-ce si important ? Dora n’avait aucun pouvoir, elle ne venait pas d’une famille de sang-pur, elle ne connaissait pas Ethania ni les Selwyn, en vérité Dora avait toujours été perdue dans son monde de plantes et d’envies de voyages.

Tu n’es pas obligé de m’en parler, si tu n’en a pas envie je comprendrais… Pointa Théodora, parfaitement consciente qu'on ne confie pas n'importe quoi à quelqu'un auquel on n'a jamais vraiment adressé la parole. Pour être logique, ils ne savaient rien l'un de l'autre, et ce n'était pas un questionnaire sur leur vie passée qui arrangerait cette méfiance naturelle. Du moins, ça ne se ferais pas en dix minutes.
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Lun 17 Déc 2018 - 12:29
Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


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Une journée de Décembre 1970.

Pendant quelques minutes de silence, le préfet de la maison des blaireaux regarde attentivement la jeune femme, se demandant s’il peut oui ou non lui faire confiance. Pourtant, en parlant avec elle pendant seulement quelques minutes, Ryc avait apprécié ce petit échange. En cinq ans, il ne sait jamais véritablement fait d’amis. Non pas que le jeune homme soit froid ou distant envers les gens, bien au contraire, le jeune Yaxley adore les gens et aime faire les bêtises pour amuser la galerie. S’il est distant, c’est qu’il a peur d’être déçu des personnes qu’il côtoie. Depuis qu’il est petit, il n’a jamais reçu d’amour de la part de ses parents en particulier sa mère ainsi que de ses jumeaux. Le jeune Ryc était même le souffre douleur de ses aînés. « Désolé d’être comme ça. J’ai beaucoup de mal à faire confiance aux gens…Il faut que j’apprenne à m’ouvrir aux personnes. »

L’attrapeur de l’équipe de Quidditch des jaunes et noirs, continue de regarder la jeune femme dans les yeux, avec un air honteux sur le visage. Il finit quand même par afficher un maigre sourire sur ses lèvres avant de ré-ouvrir la bouche pour pouvoir continuer de discuter avec l’étudiante de cinquième année. « Au moins, ton père, il te parle, ce n’est pas comme le mien qui écrit des lettres en se forçant. » Le jeune homme plonge ses mains dans les poches de son sweat-shirt, en se rappelant une des phrases de sa camarade de maison, et se rend compte qu’il a mal exprimé sa pensée sur le problème qui règne en ce moment en Grande-Bretagne. « J’ai interrogé Madame Rosmerta tout à l’heure, et j’ai bien vu à son regard qu’elle savait des choses. Malheureusement, elle n’a pas voulu m’en parler. Mais ce que je voulais dire, c’est que d’après les rumeurs que j’ai réussi à entendre, les gens s’attendent à une nouvelle attaque. » Le blaireau marque une petite pause. À dire vrai, il ne sait pas lui-même s’il peut croire ce genre de ragot, mais au vu des visages effrayer et la voix des personnes qui trahisse leur inquiétude, le jeune homme pense qu’il faut faire attention à tout ce qui nous entourent. « Sérieusement, qui peut-être aussi timbré pour pouvoir tuer une famille entière ? »

Suite à cette question qu’il vient de prononcer, le jeune garçon vient d’avoir une illumination. Et si le tueur n’était pas étranger à la famille ? Si justement, celui qui a osé enlever la vie à une famille entière – enfin presque - n’est autre qu’un autre membre de cette dite lignée ? « Tu crois, que ça pourrait être le frère abandonné ? »

Cette idée, de détruire sa famille lui est déjà venu à l'esprit. En même temps, comment ne pas y penser lorsque toute sa famille le rejette comme la peste. Mais Alaryc n'est absolument pas capable de faire du mal à qui que ce soit.

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Lun 17 Déc 2018 - 16:53

Ou il est prouvé que le besoin de sucre ne justifie pas l’achat d’une demie livre de friandises...
C’est compréhensible, je serais bien la dernière à te reprocher la méfiance. Nota Théodora d’une voix douce, se méfier était dorénavant maître mot – et leur âge, alors que le monde changeait drastiquement et qu’ils entraient lentement dans le monde des adultes, c’était d’autant plus normal. C’était aussi le lot de ceux qui n’avaient pas forcément eu une vie facile – l’enfance, la vie adulte, qu’importe l’époque puisque cela menait parfois aux pires individus.

C’était un détail curieux d’ailleurs, car Alaryc Yaxley n’était pas le dernier à se vanter auprès des filles, Dora n’aimait pas les suppositions mais elle avait toujours eu dans l’idée que le jeune homme n’avait pas de démon intérieur. Après tout, il était plein de succès, il était beau garçon – il fallait être idiot pour ne pas le voir, préfet et attrapeur de l’équipe de Quidditch de Poufsouffle – l’équipe qui bien entendu avait tout le soutien de Théodora, quoi qu’elle soit aussi à l’aise sur un balais qu’un chat dans un bain.

Ce n’est pas parce qu’il me parle que j’ai des réponses… Mais en effet, il me parle, il essaie d’être honnête tout en évitant de me donner des informations qui lui semble inappropriée pour quelqu’un de mon âge. Pendant quelques secondes, elle manqua de lui dire qu’elle était désolée si son père n’était pas aussi loquace que le sien – mais première Dora n’y était pour rien, et plus encore hélas elle n’y pouvait rien. Elle fit quelques pas, les yeux fixés sur le sol, pendant quelques secondes les sucreries devinrent des cadavres dans la boue.

Elle savait que le monde changeait, plus vite qu’elle le voyait et surtout il entrait dans une ère ou être une sorcière de quinze ans ne serait pas la plus agréable des périodes. Elle savait que ce qui venait n’était pas bon du tout, elle savait que l’école était un endroit sûr – mais l’été prochain qu’en serait-il ? Après tout, sa famille lui avait interdit de rentrer lors des congés, préférant que les deux enfants Puffett restent sagement à Poudlard, ou ils étaient en sécurité.

Demande à ce Lord sombre et maléfique qui plonge notre pays dans la peur... Théo eut un rire nerveux, elle se tordit les mains et regarda le ciel, le nuages bas et blancs se chargeaient de neige, le froid allait devenir plus terrible et l’hiver serait bientôt chez lui. Je ne sais pas, je n’imagine pas quel genre de souffrance cela prend d’en venir à tuer sa famille… Il y a un fossé entre y songer et passer à l’acte… Mais je ne suis personne pour juger, parce que si ce n’est pas lui, il est en grand danger… Mais ce n’est que mon opinion ! Ajouta brusquement Théodora.

Théodora avait songé au suicide – elle avait eu une grosse dépression lors de sa troisième année, ce n’était pas franchement une information répandue, la psychologie n’est pas particulièrement connue et répandue, mais sa mère infirmière avait compris la souffrance de sa fille et l’avait aidée comme elle l’avait pu. Dora se considérait maintenant comme soignée de cette dépression, mais elle avait encore le souvenir vivace de cette sensation, elle comprenait que ce garçon ai voulut le faire, pas qu’il soit passé à l’acte. Car tant qu’elle a voulu mourir, elle n’avait jamais osé sauter le pas, parce qu’au final, mourir était une route à sens unique.

Et si nous retournions au Trois Balais ? Je t’offre une Bièraubeurre si tu veux, pour te remercier… Et parler de ce genre de sujet, isolés à l’orée de la forêt Interdite, c’est plus la saison, Halloween c’était il y a plus d’un mois… Théodora tenta de détendre l’atmosphère avec un rire et tapota gentiment l’épaule du préfet – elle dut lever le bras car il était plutôt grand.
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Mar 18 Déc 2018 - 10:08
Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


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Une journée de Décembre 1970.

Pendant un court instant, le jeune préfet se perd dans ses pensées. Il laisse son imagination prendre le dessus, essayant de comprendre – si l’agression et bien celui auquel il pense - à bien pu faire pour pouvoir tuer toute sa famille. Est-ce qu’il les a torturés avant d’utiliser le sort impardonnable ? Ou bien a-t-il préféré utiliser directement le sortilège de la mort. Tant de questions auxquelles il n’aura malheureusement pas de réponse, si ce n’est peut-être en lisant chaque jour la parution de la gazette du sorcier. La voix de sa camarade de maison le fait revenir à la réalité, mais il ne lui répond pas tout de suite. Il se contente de l’écouter. En même temps, que pourrait-il bien lui répondre, si ce n’est qu’il envie d’avoir des parents aimants et qu’il lui adresse la parole pour prendre de ses nouvelles. Lorsque la préfète de sa maison, coupe le silence que laisse peser le jeune garçon, il la regarde avec un sourcil levé. Alaryc n’avait absolument pas pensé à ce Lord machin pour le meurtre de la famille Selwyn, bien trop occupé à imaginer le fils aîné réaliser un tel massacre. Comme le Poufsouffle y a songé plusieurs fois, il s’est directement positionné à la place de cet orphelin, sans penser qu’il pourrait y avoir une autre personne qui aurait pu commettre ça.


Il affiche tout de même un petit sourire lorsqu’il remarque que sa camarade se tord les mains, signe de nervosité. Tout comme Théo, l’adolescent lève la tête en direction du ciel qui se blanchit à vue d’œil, l’hiver est bientôt là et la neige aussi. C’est avec un geste mécanique qu’il ajuste son écharpe aux couleurs de sa maison et qu’il remonte également un peu la capuche de sweat-shirt au niveau de sa nuque pour pouvoir la protéger un maximum. Il serait fâcheux d’attraper froid maintenant alors qu’il a réussi à résister au froid. « Tu peux me croire, moi, je sais ce qu’il aurait pu se passer dans sa tête… Enfin, si c’est bien lui.. » En disant cela, l’élève de cinquième année n’avait quitté le ciel des yeux. Ce n’est que quelques secondes plus tard, qu’il se décide à reposer son regard dans celui de sa camarade.

Le préfet affiche un large sourire et acquiesce à la proposition de Dora d’un mouvement de tête. Ryc ne peut s’empêcher de rire gentiment en voyant la préfète lever le bras pour pouvoir lui donner une tape amicale sur son épaule. « J’accepte avec plaisir, mais à condition de trouver un autre sujet de conversation. J’aimerais pouvoir penser à autre chose au moins pendant une journée…. Et puis tu sais, tu n’as pas besoin de me remercier, je n’ai rien fait d’exceptionnelle… » Alaryc bien, qu'il soit venu en aide à sa camarade de maison, aurait préféré trouver le ou les auteurs de cette agression gratuite afin de pouvoir leur faire payer, mais il n’y avait personne, mais le joueur de Quidditch serait prêt à parier que c’est l’œuvre des Serpentard.

Une fois devant la bâtisse des Trois-Balais, Alaryc ouvre la porte afin de pouvoir laisser entrer sa camarade, pour ensuite rentrer lui-même au chaud. « La prochaine tournée est pour moi » Yaxley lance un regard dans la pièce afin de voir s’il reste une table de libre, par chance, il y a une table de libre près de la cheminée. « Je vais garder la table là-bas en t’attendant » D’un geste de la main, l’adolescent montre la table choisit a sa camarade avant de s’y diriger pour être sûr de l’avoir. Lorsque Théodora revient vers lui avec les bièraubeurres un sourire s’affiche sur son visage. « Je te remercie Théo » Il attrape sa boisson favorite et porte la shop à ses lèvres pour pouvoir boire une gorgée. « Qu’as-tu prévues pour les vacances de noël ? » Certes, ce n'était peut-être pas la conversation du siècle, mais au moins, c'était un sujet de conversation.

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Mar 18 Déc 2018 - 15:50

Ou il est prouvé que le besoin de sucre ne justifie pas l’achat d’une demie livre de friandises...
Théodora leva la main droite, comme se trouvant au tribunal moldu, et eut un grand sourire. Elle était contente qu’ils changent de sujet de conversation, Dora se sentait gênée de parler de la mort d’autres personnes – elle ne souhaitait pas proférer de jugement hâtif ou remuer le couteau dans la plaie, c’était une période déjà difficile pour beaucoup de monde.

Juré, on va trouver un autre sujet de conversation, comme le comportement des premières années se dégradant d’année en année ou le prochain devoir d’Histoire de la Magie ! Plaisanta Théo avec un sourire moqueur – elle le devança légèrement, prenant les devants pour se diriger vers la civilisation et la chaude salle des Trois Balais, un paradis au vu de la température qui chutait progressivement à mesure que le soleil descendait sur l’horizon. Encore que ce dernier se cachait derrière les nuages. Ce n’est pas parce que c’est normal que je ne dois pas te remercier d’en avoir pris la peine, mais oublions ça c’est à charge de revanche.

Elle remercia de la tête son camarade avant de s’engouffrer dans les Trois Balais, il faisait bon dans le pub, l’odeur de Bièraubeurre et les discussions animées pouvaient être fatigantes pour Théo qui avait du mal à gérer la foule, mais dans ce cas précis elle se sentit en sécurité pendant un instant. Elle se dirigea vers le comptoir et leva un pouce approbateur en direction d’Alaryc avant d’aller commander au comptoir. Madame Rosmerta la regarda avec son grand sourire habituel pendu aux lèvres et lui tendit les deux chopes de boisson sorcière avant de passer à son habitué suivant.

Théo s’installa en face d’Alaryc, desserrant son écharpe mais la laissant pendre autour de son cou, la cheminée lui réchauffa instantanément les entrailles et les os, la laisse se détendre en sirotant une gorgée de boisson. Dans sa tête, Théodora devait admettre que de toutes les personnes avec lesquelles elle serait allée boire un verre, Alaryc était peut-être l’un des derniers auquel elle aurait pensé. Il n’était pas méchant, au contraire sinon il ne serait pas préfet logiquement – mais son tempérament dragueur et la nuée de jeunes filles qui tournaient autour de lui comme si elles étaient des planètes en révolution autour d’une étoile… Dora se trouvait déjà trop visible avec son physique, ses cheveux et le fait qu’elle ai envoyé un élève à l’infirmerie – encore qu’elle fût totalement pardonnée par la suite. De plus elle n’avait jamais vraiment engagé la conversation avec lui, que ce soit de façon volontaire ou par timidité, il accumulait trop de détails qui le rendaient « dangereux » à fréquenter si l’on souhaitait avoir une vie paisible au sein de ses pairs féminines.

Encore que ce fût certainement plus de la paranoïa qu’autre chose, Dora savait à quel point les émotions aveuglaient les gens.

De rien, ce n’est rien d’exceptionnel !  Répliqua Théodora avec un ton taquin. Pour Noël ? Ce ne serait pas le plus joyeux encore une fois, mais elle décida de mentir un peu, inutile de préciser qu’elle restait parce que son père Auror serait sûrement absent durant les fêtes et que sa mère allait avec son plus jeune frère chez ses parents. Quant à Théobald, il s'était fait des amis et allait passer Noël avec son meilleur ami, chez ses parents, dans le nord de l'écosse. Oh je vais rester ici, j’aimerai m’avancer sur certains de mes devoirs… Et puis le pudding est toujours délicieux ici à Noël, ça et le chocolat chaud ! Et toi ?

On commence toujours les amitiés par des discussions bateau, ce n’était pas surprenant – et l’anxiété de Théodora toquait gentiment à son oreille pour lui dire que, de toute façon, quel sujet de discussion on avait avec la petite grosse qui passait son temps dans la serre à se salir les mains ? Encore qu’au moins, la majorité de sa maison était tolérante et compréhensive, encore heureux.
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Mer 19 Déc 2018 - 10:56
Ϟ Sucrerie et Moutarde Ϟ
Dans le monde, il n'y a pas d'un côté le bien et de l'autre le mal. ll y a une part de lumière et d'ombre en chacun de nous. Ce qui compte c'est celle que l'on choisir de montrer dans nos actes, ça c'est ce que l'on est vraiment. # Sirius Black.


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Une journée de Décembre 1970.

Alaryc, qui s’est assis le dos à la cheminée qui dégage une chaleur plus que chaleureuse, se laisse tomber contre le dossier de sa chaise, desserrant d’un geste lent son écharpe. En attendant sa camarade, l’étudiant de cinquième année jette un regard rapide dans la salle. Beaucoup d’élèves de l’école discutent et chahutent entre eux, d’autres au contraire discute discrètement. Ils remarquent aussi les regards inquiets sur les visages des habituels clients des Trois-Balais. Le regard du préfet s’arrête sur un groupe d’étudiante à en croire la couleur de leurs écharpes, elles appartiennent à la maison Gryffondor. Les filles se tournent en direction de Ryc et se mettent à glousser. En tant normal, l’attrapeur de l’équipe de Quidditch aurait joué de sa beauté pour conquérir pour une après-midi le cœur de la fille visé, mais aujourd’hui, il n’a pas envie de jouer les Casanova. Il hausse un sourcil, laissant apparaître une mine de ‘’dégoût’’ avant de reposer son attention sur Théodora, qui revient avec leurs breuvages.

Alaryc attrape sa shop, buvant une gorgée de ce délicieux breuvage. L’adolescent ne peut s’empêcher de pousser un soupire de bien-être lorsque le liquide descend le long de son gosier. Le Poufsouffle repose sa bièraubeurre sur la table tout en écoutant sa camarade. Noël, pourquoi a-t-il fallu qui lui parle de ces vacances, alors que lui chaque année, il passe de mauvaise vacances. « Je pense que je vais faire la même chose cette année. Je ne suis pas spécialement fan de cette période et puis, je pense que je serais très bien tout seul, enfin je crois » Il affiche un faible sourire. Il baisse pendant un laps de temps son regard sur ses mains qu’il vient de les croiser sur la table. Un des souvenirs de noël lui revient en mémoire, mais il le chasse en secouant la tête de gauche à droite, pour relever son regard sur celui de l’étudiante. En la regardant, Alaryc remarque une sorte d’anxiété émané d’elle. Un sourire taquin vient se dessiner sur les lèvres du cinquième année. « Tu sais Théo, je ne vais pas te manger, enfin sauf si j’ai une faim de loup…. » D'accord, ce n’était peut-être pas la meilleure façon de détendre l’atmosphère, mais, au fond de lui, l’adolescent espère que la préfète va réussir à se détendre. « Tu sais, malgré les rumeurs qui cours sur moi, en tant que coureur de jupons… Sache que je ne suis pas un salaud et que je ne m’amuserais pas avec les sentiments amical ou détestable que tu peux ressentir pour moi. »

Bien que ça fasse cinq ans déjà que les deux jeunes nouveaux préfets se côtoie, ils ne se sont pas réellement parler et Ryc s’en veut terriblement d’avoir mis autant de temps pour adresser la parole à Théo. Ca ne fait même pas une heure que les deux adolescents se parlent, et pourtant, il apprécie déjà la sorcière. Pourquoi ? Premièrement, parce que Dora ne se comporte pas comme le reste de la jante féminine. Elle ne se met pas à glousser de façon idiote à chaque fois qu’Alaryc passe dans une pièce, et deuxièmement parce qu’il apprécie le fait qu’elle soit naturelle, qu’elle n’essaye pas de faire son intéressante pour attirer l’attention sur elle. « Théo, je regrette de ne pas t’avoir parlé beaucoup plus tôt. Tu as l’air d’être une personne vraiment intéressante et si tu le veux bien, je souhaiterais apprendre à te connaître un peu plus… » Bien que l’attrapeur de Quidditch soit populaire à cause de son physique et que grâce à ça, il arrive à attirer certaines filles dans son lit, il n’a pas de véritable ami. Le jeune homme passe le plus clair de son temps seul dans son coin, et il commence à en avoir marre de ne pas pouvoir se confier sur ce qu’il peut ressentir par rapport à sa famille. « Enfin, si tu es d’accord bien sûr »


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