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23 Ponsonby Terrac, Westminster, Londres

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Jeu 21 Fév 2019 - 17:38

23 Ponsonby Terrac,
WWestminster, Londres
Quinze Juillet Dix Neuf Cent Soixante-et-Onze


Eudoxia préféra ne pas éluder sur sa nature d’animagus. Elle était consciente qu’un renard n’était pas facile à comprendre, la différence c’est qu’elle avait la capacité à l’être un peu plus que les autres.

❝ Je ne doute ni de ton assiduité ni de ton intelligence, crois-le bien Lyn. ❞ Nota Eudoxia en levant un sourcil. ❝ Et pour être franche, l’héroïsme est particulièrement surfait si j’en crois mes longues études en Histoire de la Magie. ❞

Eudoxia conserva tout son flegme et afficha un sourire bienveillant de circonstance. Elle se doutait que déroger à l’élémentaire règle des masses feraient tiquer le jeune homme – tiquer était peut-être un léger euphémisme. Son intelligence et ses convictions allaient être autant défaut que qualité durant sa scolarité.

Les parents semblaient soudain abasourdis mais en mesure de s’approcher et d’envisager l’inscription, déjà faite, de leur fils, Eudoxia rejeta délicatement sa natte rousse derrière son épaule et joignit ses mains sur ses genoux, ses jambes croisées totalement immobiles.

❝ Pour ce qui est de l’éducation, elle couvre les domaines magiques élémentaires via des cours obligatoires qui sont au nombre de huit, sans compter les cours qui ne seront dispensé qu’à partir de la troisième année avec les options. ❞ Elle se tourna vers Lyn. ❝ J’ai bien peur qu’en effet tu doives passer un certain quota de ton temps libre à d’autre choses si tu désires entretenir des matières qui ne seront pas enseignée. ❞

Elle regarda alors de nouveau les parents. Le désir de visite était souvent l’une des conditions sine qua none des parents, mais comme toujours Eudoxia allait devoir les détromper, de toute façon il leur serait impossible de voir l’école.

❝ Vous ne pouvez rendre visite à votre fils, j’en suis la première désolée mais c’est un internat et les règles y sont assez strictes. ❞ Eudoxia fit une courte pose et leva brièvement un index afin de souligner son propos. ❝ Cependant Lyn aura le choix durant les vacances, rentrer chez lui ou rester à l’école, tout dépendra de lui et de vous, de votre décision commune donc. ❞

Elle se souvenait qu’elle avait cessé de rentrer chez elle passé sa troisième année, elle resta alors durant l’intégralité de ses congés scolaires à l’école pour la fin de sa scolarité et maintenant qu’elle y habitait n’y voyait aucun inconvénient ni regret.

❝ Pour ce qui est du coût, tout sera couvert par une bourse couvrant l’intégralité des dépenses, elle est octroyée de façon automatique aux enfants dont les parents ne sont pas sorciers – cette bourse couvre l’achat du matériel et de l’uniforme. ❞ Annonça Eudoxia, avant de se tourner vers le jeune homme. ❝ Tu as lu la lettre que tu as reçue n’est-ce pas ? As-tu d’autres questions ? ❞

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Ven 22 Fév 2019 - 17:16
Cela voulait dire que toute la science établie par les hommes pouvait être distordue par cette force nommée « Magie ». Il devait faire des tests, réaliser des expériences sur cette nouvelle force, mais il s’attaquait à une entité que personne n’avait étudié jusqu’à maintenant. Lui, un enfant de onze ans et quelques mois.

Quelle excitation.

Une excitation telle qu'il n'en avait jamais eue pour le moment.

Les jambes de Lyn tremblèrent à cette réflexion, il régulait son souffle pour ne pas déclencher quelque chose comme de l’hyperventilation. Ses muscles avaient décidé de lui envoyer les mêmes signaux de douleur que lorsqu’il était courbaturé, bien que ça doit simplement un des effets du stress qui s’accumulait chez lui très vite. On aurait dit que le monde entier reposait sur ses épaules.

Il prit quelques secondes pour réaliser tout ce qui se passait, car il devait rester rationnel. Injustement rationnel. Prenant une grande inspiration, il souffla, sentant son sang reprendre une température normale. Il était de nouveau logique, il avait bien failli vriller. Ses yeux remontèrent vers la professeure qui put y lire un calme impérial.

« Ah, il semblerait que je doive vous demander quelque chose. » Commença-t-il, avant d’en venir à ses vacances, « Est-ce que vous pourriez me fournir de quoi stocker un nombre presque infini d’objets ? Puisque ces études que je vais diriger vont me demander quelques dizaines d’ouvrages sur les lois fondamentales, j’aimerais les transporter sans trop m’encombrer. »

Il estimait que si un simple sort pouvait faire voler un canapé et défier les lois de la gravité, alors il devait y avoir des sorts pour étendre des conteneurs plus loin que leur contenance réelle – qui sait, couplé à un « Windargium Lesiova » pourrait aussi alléger la masse de cet objet et permettre un transport simple et rapide d’un point A à un point B.

Si ce n’était pas le cas, ce serait assez décevant.

« Concernant les vacances… » Lyn tourna la tête vers son père, puis vers sa mère qui revenait de la cuisine, enfin calmée pour de bon, avant de revenir vers la professeure. « Bien que j’apprécie passer mes hivers au chaud sous le poêle, professeure, je pense que… »

C’était une réalité dure à envisager, et il ne savait pas comment en parler.

C’était égoïste, très égoïste. Ses parents lui en voudraient sûrement de s’effacer de leur vie comme ça. Et lui, comment le vivrait-il ? Il ne connaissait personne de ce côté du miroir, et sûrement qu'une personne comme lui serait la...

Une personne comme lui.

Comment ne pouvait-il pas y avoir pensé ?

« Professeure, combien d’enfants non-sorciers sont triés à Poudlard chaque année ? Je ne suis pas le seul rationaliste qui a existé, tout de même ! »

Cette pensée le figea, il y avait des gens bien plus intelligents que lui, comme ces surdoués aux échecs qui pouvaient le battre à n’importe quelle partie – ce qui le mettait d’ailleurs très en colère, mais il ne pouvait pas l’exprimer. Et une de ces personnes devait avoir été recrutée à Poudlard, un jour. Personne n’avait donc essayé avant lui ?

Lyn prit vingt ans en quelques secondes, son visage exprimait une douleur silencieuse que seul lui comprenait. Il allait devoir travailler seul, si c’était le cas.

« Je… je ne reviendrais que peu, sachant tout le travail à faire de ce côté l’Univers que nous ne connaissons pas. » La phrase était directement adressée à son père.

Il marqua une longue pause, qui se montrait plus que difficile à supporter pour ses parents, attendant visiblement une réponse concrète.

« J’imagine que les biscuits salés de Maman vont me manquer. » Plaisanta-t-il, avant que ladite femme vienne ne l’enlacer avec douceur et qu’il réponde à son étreinte. Ça devait être compliqué de se séparer de son fils de cette façon alors qu'il n'avait que onze ans, mais il n'avait pas d'enfant, il ne pouvait pas comprendre. « Une seule autre question. Quand est-ce que sera la rentrée ? »

Il devait encore avoir un peu de temps avant de partir, de quoi passer son temps à se préparer le plus possible à cette nouvelle expérience.
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Ven 22 Fév 2019 - 19:54

23 Ponsonby Terrac,
WWestminster, Londres
Quinze Juillet Dix Neuf Cent Soixante-et-Onze


Il reprenait ses esprits, voilà qui était une bonne chose. Eudoxia étouffa un léger rire en regardant le june homme, elle comprenait sa demande. A vrai dire elle avait rêvé que les dernières année spuisse avoir ce genre d’accessoire, cependant il fallait rester honnêtre, malgré qu’il fut fort commun pour un adulte d’ensorceler un sac de cette manière, un enfant de onze ans ne le pouvait et surtout n’en avait pas le droit.

❝ J’ai bien peur que tu doives te contenter de la malle qui sera mise à ta disposition, s’y trouveront tes initiales et devra y être rangé ton matériel scolaire ainsi que ton nécessaire pour l’année à venir. ❞ Mais elle ne perdit en aucune façon son ton jovial et se contenta de sourire aimablement devant ce qu’elle imaginait être de la déception. ❝ Je tiens à te préciser cependant que c’est possible, mais que les élèves n’ont pas le droit à ce genre d’artéfact, question de règlement. ❞

❝ Lyn, je te demande de ne pas t’inquiéter, j’espère que tes parents respecteront tes choix et que tu respecteras un minimum de civilité à ton tour, il y a moyen je suppose de négocier. ❞ Elle regarda ses parents puis le jeune homme – elle était alors consciente qu’il était tiraillé entre son besoin naturel de savoir, de comprendre et d’étudier et le modèle familial.

❝ Un congé sur deux, quelque chose de ce style, mais je te rejoins sur un point tu vas avoir beaucoup de choses à apprendre et les vacances sont la période idéale pour passer du temps en bibliothèque ou discuter avec les professeurs encore présents… Pour tout dire, ❞ et elle s’adressa cette fois aux parents. ❝ J’ai passé la plupart de mes congés à l’école, afin de me préparer à mon précédent poste au Ministère. ❞Expliqua Eudoxia, tentant de prendre la défense du jeune Lyn et de lui faciliter la tâche pour la suite.  

Sa seconde question la fit sourire, elle connaissait très bien une sorcière née de parents moldus et très intelligente qui avait remis en question chaque règle en cours de sortilège – y décrochant parfois une heure de retenue au passage. Cette sorcière était Hestia, sa meilleure amie, une jeune née moldue qui avait ensuite embrassé une carrière au Ministère. La question du nombre d’élève né-moldus aurait pu la faire rire si la question du sang n’allait pas être très difficile par la suite.

❝ Nous ne tenons pas de statistiques, je considère personnellement cela comme stupide, quantifier les élèves n’est pas dans mon caractère j’en ai bien peur. ❞Nota Eudoxia d’un ton légèrement plus cassant que d’ordinaire avant de se reprendre – elle avait du sang de Vélane, ça l’avait poursuivie plus jeune avec ses frères et sœurs, parce qu’elle n’était pas aussi belle qu’eux. ❝ Ce que je peux te dire en revanche, c’est que des comme toi, comme tu veux le dire, il y en a eu d’autres, l’une d’entre elle à mon âge et travaille à la création de sortilèges. Elle a été ma camarade pendant mes sept années à l’école. ❞

Elle tira alors de sa poche la fameuse lettre de Poudlard contenant la liste du matériel. La fameuse enveloppe qu’elle avait elle-même reçue avant son entrée à l’école. Elle la tendit à Lyn, qu’elle trouva plus judicieux étant donné qu’il était le destinataire de la lettre en soi. La lettre contenait la date de rentrée, qui serait au premier Septembre, avec le fameux voyage en Poudlard Express qu’elle ferait exceptionnellement cette année là en raison de ses déplacements.

Ce doublon de la lettre était présent afin de rassurer les parents et surtout de se prémunir de toute destruction de la lettre précédente.

❝ Le Train partira à Onze heure précise le 1er Septembre, de la gare de King’s Cross, voie 9¾… ❞ Elle fit une légère pause, puis eut un sourire malicieux et leva un index. ❝ Je t’expliquerai en temps voulu pourquoi trois-quarts.   ❞

❝ J’ai une autre question, Lyn, tu as fait la connaissance de la liste de tes effets, je dois te dire qu’à Londres il n’y a qu’un seul endroit ou les trouver, je te propose mon aide – ce n’est pas une obligation, afin de faire tes achats et de te diriger dans cet endroit. ❞Proposa Eudoxia.

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Mar 26 Fév 2019 - 10:57
L’air déçu passa très rapidement sur le visage du jeune homme qui avait très vite passé sur ce détail presque sans importance. S’il le fallait, il ferait livrer ses livres à cette école de magie, où qu’elle soit, mais il les ferait livrer, parole de Lyn Peter Evans.

Son regard remonta lentement vers la professeure et, en quelques secondes, il acquiesça et se contenta d’observer du coin de l‘œil la baguette qu’elle possédait. Toutes ses œuvres de science-fiction, tous ses livres de Tolkien semblaient lui indiquer que cet artefact canalisait la magie d’un sorcier pour pouvoir la libérer plus facilement sous une forme plus concentrée et plus puissante – même si, cela dit, il ne savait pas trop ce qu’était cette transformation en renard, comment elle pouvait fonctionner sans catalyseur et oh mon dieu est-ce que son esprit avait déjà accepté ce fait ?

C’était dingue avec quelle facilité l’esprit humain s’adaptait à ce qu’il voyait, et bien qu’il ait pensé que la seule réponse à la preuve de l’existence de la magie était de tomber au sol et de s’éventrer en profanant des mots plutôt obscurs comme « Ahf''s fahf r'luh ? » pour offrir un sacrifice au dieu du sang, il était bien là, à discuter avec une sorcière.

Vous pensez que votre journée était surréaliste ? Essayez la mienne pour voir.

Ses pensées dérivaient rapidement, mais il fut ramené à la réalité par les paroles de la professeure, qui lui donnait quelques solutions. Mais pour lui, tout était déjà fixé. Bien que sa mère semblait espérer un Noël en compagnie de son fils, son père avait déjà accepté l’idée qu’une étude de la magie, de ses origines à ses possibilités, devait être plus importante qu’une réunion familiale.

« Nous arrangerons ça entre nous pendant le reste de ses… vacances. »

Ce qui fit le plus tiquer le futur Serdaigle était le ton cassant d’une femme qui avait jusqu’à maintenant été très douce et très avenante – il avait compris qu’elle essayait de ne pas brusquer ses parents ou lui, et il lui expliquerait que cela n’avait pas été nécessaire dès le moment où elle avait prouvé l'existence de la magie. Du moins, s’il la revoyait d’ici là.

« Professeure, » reprit-il, en l’entendant parler des statistiques, « Je comprends votre aversion à vouloir attribuer un nombre à un groupe d’élève qui appartiennent à une même classe sociale ou à une histoire similaire. » Il fallait être précis sur ses paroles pour ne pas choquer. « Seulement, j’imagine que de tels registres doivent exister. »

S’il avait existé des registres – il y a quelques années – qui recensaient les juifs, les tziganes et les homosexuels, cela n’étonnerait pas Lyn que d’autres registres sur les enfants de Moldus ou les enfants de sorciers puissent exister. C’était la dure réalité des faits, et aucune société n’était parfaite. Pas même celle des sorciers.

« Je risque, un jour, - toujours dans l’hypothèse où ces registres existent bien – d’accéder à ces registres pour tester mes hypothèses – et je ne vais pas vous mentir, ce risque est plutôt grand. Je m’excuse d’avance si jamais cela heurte vos convictions. Mais il fallait que je vous prévienne, puisque vous êtes mon premier contact avec le monde sorcier. » Conclut le garçon, avant de revenir vers ses parents.

« La rentrée est dans une quinzaine de jours. Maman, toi qui as toujours voulu aller à l’Aquarium géant à côté, c’est une bonne occasion. » Et Lyn ne dit rien sur son aversion envers l’emprisonnement d’animaux, pour une fois. « Papa, nous pourrions aller finalement faire ce tournoi d’échecs dont tu parlais avec autant de ferveur. » Et encore une fois, aucun mot sur ses problèmes de gestion de colère.

La mâchoire du professeur Evans et de sa femme se décrochèrent.

« Quant à vous… »

Il se retourna vers Mme Murphy, le regard décidé, mais avec tout de même un peu de cette empathie que pouvaient avoir les vieux sorciers mystérieux et qui était assez rare à voir chez un garçon de son âge.

« J’accepte votre aide avec gratitude. Un guide dans le monde magique à ses débuts me sera utile. Vous serez mon Aragorn. »

La référence était peut-être déplacée pour un sorcier, mais il ne s’en inquiétait pas.
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Mar 26 Fév 2019 - 11:36

23 Ponsonby Terrac,
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Quinze Juillet Dix Neuf Cent Soixante-et-Onze


Eudoxia apprécia son opiniâtreté, elle réfléchit posément à la question de ces registres, malgré son statut d’enseignante à Poudlard elle n’était pas intégralement au courant du moindre fait concernant le monde magique. Elle avait de ce fait des connaissances étendues restant néanmoins limitées par sa propre expérience.

❝ Il existe un registre inverse, que tu trouveras avec facilité, c’est le registre des famille uniquement sorcières, nous les appelons « Sang-Pur », et si tu avais besoin de mon opinion je te dirais que je n’apprécie guère cette appellation… ❞ Pour des raisons assez évidente, si elle ne fut qu’un poupon lors de la Seconde Guerre, elle en avait néanmoins de francs souvenirs – ou plutôt traumatismes, et ses études magiques en Histoire lui ont maintes fois prouvé que ce monde était parfois au bord de la rupture. ❝ L’autre registre n’est pas à la portée de qui veux le consulter, il n’est consulté que par les Professeurs de Poudlard, avant chaque rentrée, afin de contacter les élèves inscrits pour leur première année – et également, si je puis me permettre, d’aller rencontrer les jeunes sorciers dont les parents ne le sont pas. ❞ Expliqua brièvement Eudoxia en conservant cette fois un ton parfaitement avenant. ❝ Ce registre se tient magiquement, via une plume bien particulière, qui note sur un parchemin dont la longueur dépasse l’entendement, la liste des élèves sorciers inscrits à Poudlard et ce dès leur naissance. ❞ Termina la professeure d’Histoire.

Elle avait eu en effet l’occasion de le consulter avec Minerva McGonagall, la professeure de Métamorphose, et y avait eu une liste de jeunes élèves à rencontrer avec leur famille, si Eudoxia en avait eu trois à rencontrer cette année-là, elle savait que Minerva en avait eu le double et que d’autre professeurs en avait eu bien plus – comme c’était la première fois qu’Eudoxia réalisait cet exercice on ne lui octroya que quelques élèves pour se faire la main, si vous nous passez l’expression.

Il était faramineusement long et l’écriture de la plume était – selon elle, quelque peu tremblotante, ce qui devait être dû à sa grande taille. Les noms des sorciers inscrits y étaient tous, le sien, ceux de ses amis, ceux des premières années qu’il allaient faire leur rentrée, ceux des premières années qui venait de naître cette année-là, ils y étaient tous. Ce parchemin était fascinant et effrayant, comme si certaines choses étaient effectivement écrites, prévue à l’avance dans une ronde dont on ne pouvait pas tirer les freins.

Le jeune homme sembla ensuite près à des concessions pour le bien être de ses parents – et quelque peu le sien, quoi qu’elle fût certaine qu’il ne l’admettrait pour rien au monde. Il était peut-être adopté, mais n’en restait pas moins que ce couple l’avait élevé. Il accepta son aide, ce qui avait de quoi légèrement surprendre pour un jeune homme aussi ambitieux – il n’aurait pas dépareillé chez ce bon vieux Serpentard non plus.

❝ Dans ce cas, donnons-nous rendez-vous. ❞ Commença Eudoxia avant de sortir de sa poche sa baguette et de l’agiter, faisant apparaître un carnet de cuir jaune. ❝ Disons la semaine prochaine, si cela te convient bien entendu, je passerais te chercher ici-même. ❞ Le demi-vélane n’avait en rien un agenda de ministre, mais quelques petites choses à faire néanmoins, de plus elle préférait laisser le temps au jeune garçon de mettre à profit le temps imparti avant sa rentrée. ❝ L’usage de la magie n’étant pas autorisé publiquement, j’ai l’honneur de te prévenir que le trajet se fera de manière parfaitement non-magique… Désolée de te décevoir… ❞
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Mar 26 Fév 2019 - 12:39

« Sang-Purs ».

Non. Ils n’avaient pas osé.

Lyn se refusait à rire de cela, même si la seule idée de créer un mouvement qui se base sur le sang pour se croire supérieur l’amusait beaucoup. C’était tellement cliché. Non, il faudrait qu’il accède à ces registres juste pour pouvoir converser avec l’un des partisans de la théorie du « sang pur » et réfuter ses arguments un à un. Oh oui, cette expérience allait être très intéressante. Il avait très hâte de rencontrer son premier soi-disant « sang-pur ».

Non.

Il avait dérivé un instant, et maintenant il fronçait les sourcils. Il n’avait absolument pas bien analysé la situation. Pourquoi était-il à ce point contre cette idée de pureté du sang ? Cela ne collait pas avec la méthode expérimentale. Étaient-ce les restes de ses avis personnels sur la Seconde Guerre Mondiale ?

Il ne devait pas faire ce genre de choses. Il se força, et dans son esprit, il récitait la « Litany of Tarski » adaptée à ce problème précis.  Si les sorciers de sang-pur sont effectivement supérieurs, je veux croire que les sorciers de sang-pur sont supérieurs. Si les sorciers de sang-pur ne sont pas supérieurs, je veux ne pas croire que les sorciers de sang-pur sont supérieurs. Puis-je ne pas devenir attaché à des croyances que je ne souhaite pas avoir.

S’il vivait dans un monde où les sorciers qui avaient une certaine ascendance avaient plus de pouvoir magique, c'est ce qu’il devait croire. « Litany of Gendlin » : Ce qui est vrai l'est déjà, l'admettre ne le rend pas pire.

Une fois ces problèmes réglés, il acquiesça simplement, décidant de ne pas rentrer dans les détails pour le moment. Si jamais le registre complet n’était disponible que par les professeurs, alors il trouverait un moyen d’y arriver par lui-même. Cela lui semblait la meilleure idée. En parler ici ne ferait que compromettre ses plans dans le futur – et si ces plans n’étaient pas forcément en accord avec le règlement intérieur de Poudlard, et bien une surveillance appuyée ne l’aiderait pas à accomplir ses expériences.

« Un rendez-vous ? »
Lyn papillonna des yeux, s’attendant simplement à ce que la femme se téléporte dans sa chambre, le récupère et reparte aussitôt, comme si c’était normal pour un sorcier de pouvoir faire ce genre de choses. « Et bien, oui… Cela me semble correct. La semaine prochaine n’est pas chargée du tout, et… »

Un raclement de gorge se fit entendre du côté de son père. Il se retourna vers lui et commença à ouvrir la bouche.

Il comprit.

« Ah, » reprit-il. « Euh, il y a quelque chose dont je ne vous ai pas parlé… »

Il semblait un peu gêné à ce sujet.

« J’ai un cycle de sommeil particulier. Je m’endors tous les soirs une heure plus tard. » Avoua-t-il. « Je ne peux pas dormir avant, et en fonction des jours, je peux devenir totalement nocturne comme diurne. C’est pourquoi je n’étudie pas à l’école comme tout le monde… » Et aussi pour ses capacités, mais il ne s’en vanterait pas. « Et que j’ai des précepteurs. Auriez-vous un moyen magique d’arranger cela ? »

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Mar 26 Fév 2019 - 15:44

23 Ponsonby Terrac,
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Quinze Juillet Dix Neuf Cent Soixante-et-Onze


Eudoxia n’avait pas aimé la guerre, comme tout le monde aimait-elle se dire. Son père et sa mère, étant donné leur statut particulier de membres du Ministère ou de Sainte-Mangouste, avaient été réquisitionnée, envoyant les très jeunes Floxel et Eudoxia chez leur grands-parents dans le nord de l’Irlande. Elle se souvenait avoir entendu à la radio moldue, lors des après-midis de jeu de carte, les dires d’Hitler et les dires des nazis, elle avait entendu le drame et en avait fait des cauchemars parce que malgré son très jeune âge, elle sentait la peur chez les adultes.

Lorsque plus tard elle avait étudié cette partie de l’histoire elle avait toujours tenu à faire part des pertes sorcières et moldues, sans partialité, ce qui avait déplu à son professeur de l’époque – dont elle n’était pas fâchée d’avoir pris la place dorénavant. Elle préféra oublier ce pan de son histoire, qui contenait hélas des souvenirs et des noms qu’elle ne voulait pas réveiller – il était encore trop violent ce souvenir, même plus de dix ans après tout ça.

Elle se concentra donc sur Lyn, dont elle voyait l’extrême concentration mouvoir imperceptiblement les caractéristiques de son visage. Elle se concentra sur ce en quoi elle voyait une nouvelle génération de sorcier, qu’il fallait protéger des Mangemort et des mages noirs en général. Elle haussa un sourcil lorsqu’elle comprit de quoi il en retournait, ma foi s’il était conçu comme une chouette, symbole de sagesse chez la divine Athéna, ce n’était pas un problème, normalement.

❝ Je tiens à te rassurer, notre Infirmière est très compétente et je te prie de croire qu’il sera fait quelque chose pour ton cycle du sommeil afin de te permettre de suivre convenablement les cours. ❞ Répondit la professeure avec l’assurance de l’expérience. En vérité, même s’il était certain qu’il y avait une solution elle se devrait d’en référer au plus tôt à Minerva, afin que le Maître des Potions puisse s’atteler à cela, elle était bien certaine que des problèmes similaires avaient été réglés. Similaire mais pas aussi pointus et jusqu’au-boutiste. ❝ Ai-je répondu à tes questions du moment ? Tu seras de toute façon, et ce durant toute ta scolarité, le bienvenu dans mon bureau pour la moindre question. ❞

Et elle était sincère, la Poufsouffle était parfaitement sincère et honnête avec sa propre idée des élèves qu’elle avait vue jusqu’ici. Il serait absolument le bienvenu, comme de toute manière la plupart des élèves de l’école qui souhaitaient lui poser la moindre question.  

❝ Si c'est le cas, je te propose que nous nous retrouvions sur le pas de ta porte la semaine prochaine, disons... Jeudi ? ❞ Demanda Eudoxia en levant les yeux de son carnet qui flottait mollement dans les airs. ❝ Si cela te convient, selon tes calculs pour ton sommeil, si ce n'était pas le cas nous pouvons trouver une autre date c'est évident. ❞
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Mar 26 Fév 2019 - 17:19
« Si jamais cela est possible, alors je vous serais déjà redevable de beaucoup. Merci bien, » reprit-il, avant de se tourner vers une des piles de livres pour en récupérer un. Il le fixa quelques instants, et relut le titre dans sa tête plusieurs fois, avant de le tendre à la sorcière. « Le Théorème de Bayes, où ce sur quoi je base tout mon scepticisme. »

Il marqua une légère pause, comme s’il s’attendait à un quelconque refus de la part de la femme afin de la contredire immédiatement. Le but n’était pas de la forcer à prendre le livre, mais de lui expliquer pourquoi est-ce que c’était important qu’elle l’emmène avec elle.

« Une des devises de la famille Evans, » continua le jeune garçon qui pouvait sentir son père acquiescer derrière lui avec un fin sourire – il commençait à connaître ses réactions, cela faisait maintenant six ans. « Est qu’il ne faut jamais partir nulle part sans avoir quelque chose à lire. Et puis, avec l’expression de vos pouvoirs magiques si extraordinairement efficace, nous ne pouvons simplement pas vous laisser repartir sans vous montrer de quoi nous sommes capables, nous aussi, les non-sorciers. »

Il ne se comptait pas comme un sorcier, pas encore. A vrai dire, tant qu’il n’aurait pas sa propre baguette qui lancerait des étincelles dans tous les sens à chaque fois qu’il proférerait un « Abracadabra ! » en criant et un chapeau au moins aussi imposant que celui de Gandalf lui-même, il ne pourrait jamais s’imaginer sorcier à part entière.

« Vous avez parfaitement fait votre travail, professeure. En tout cas, pour le moment. Je risque en effet de repasser dans votre bureau pour d’autres questions avant de commencer la phase expérimentale de mes recherches. »

Il avait déjà planifié dans sa tête tout un arbre de possibilités d’expériences qui menaient sur d’autres hypothèses selon leur résultat qui elles-mêmes se subdivisaient en…

En clair, il était prêt à la magie.

« Jeudi est parfait, je ferais un effort pour m’endormir le plus tôt possible afin de ne pas trop être un zombie le lendemain. Je ne pour rien au monde une occasion de visiter les rues magiques, si tant est qu’une ville pareille existe. »
Conclut Lyn, avant de s’incliner légèrement. « Merci pour votre temps ici, cela a été une surprise fort appréciable. »

Lyn restait très courtois bien que son monde entier se soit écroulé en un coup de baguette. Cela devait avoir affaire avec son scepticisme qui ressurgissait. Comment une ville, ou même une simple rue pouvait avoir échappé à l’attention des non-sorciers pendant tout ce temps ? Une question de plus qu’il garderait dans un coin de sa tête – en même temps que le prénom et le nom de la professeure.

« Je vous souhaite un bon retour – où que vous alliez – et au plaisir de vous revoir Jeudi. » Et il se redressa.
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